Cliousclat

La commune de Cliousclat est située dans la vallée du Rhône, à 5 Loriol.

	Loriol-sur-Drôme	Loriol-sur-Drôme	Grane
	Saulce-sur-Rhône	N	Grane
		O    Cliousclat    E
		S
	Saulce-sur-Rhône	Mirmande	Mirmande

Sites particuliers :

• Petit Brian (454 m) ;
• Mont Brian (474 m) ;
• Mont Gier (471 m).

Le substratum géologique est constitué par des formations datant du Crétacé secondaire.

La commune de Cliousclat est traversée par les cours d'eau suivants :

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Provence, Languedoc-Roussillon ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Livron »sur la commune de Livron-sur-Drôme à 6 vol d'oiseau, est de 13,5 ^,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Dictionnaire topographique du département de la Drôme :

• 1179 : mention de l'église (Saint-Jean-Baptiste) : ecclesia de Cleu (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
• 1266 : Clivo Valentinensis (cartulaire de Saint-Chaffre, 44).
• XIV^e siècle : mention du prieuré (Saint-Jean-Baptiste) : prioratus Clivi Monasterii (pouillé de Valence).
• 1519 : Clium Usclati (archives de la Drôme, E 2037).
• 1540 : mention de la paroisse : cura Clivis Usclati (rôle de décimes).
• 1548 : Clieu (terrier de l'évêché de Valence).
• 1555 : Cleou Usclat (archives de Grane).
• 1645 : Clieu Usclat (rôle de décimes).
• 1655 : Clioux Ursclat (archives de Grane).
• 1790 : Clioux Usclat (état du clergé).
• 1891 : Cliousclat, commune du canton de Loriol.

Le nom de Cliousclat viendrait :

-        De l’occitan provençal Cliéu « pente » ( Du latin Clivus)

-        Du verbe occitan Usclar « Brûler » ( Du latin Ustulo )

«  La pente brûlée » , peut avoir deux significations :

-        Terrain brûlé à la suite d'un incendie.

-        Terre brûlée après un écobuage, pratique ancestrale consistant à brûler les végétaux sur place, les cendres résultantes fertilisant le sol.

Le nom de Cliousclat viendrait :

-        De l’occitan provençal Cliéu « pente » ( Du latin Clivus)

-        Du verbe occitan Usclar « Brûler » ( Du latin Ustulo )

«  La pente brûlée » , peut avoir deux significations :

-        Terrain brûlé à la suite d'un incendie.

-        Terre brûlée après un écobuage, pratique ancestrale consistant à brûler les végétaux sur place, les cendres résultantes fertilisant le sol.

Le village est cité pour la première fois dans les textes en 947. Il appartient à la famille des Adhémar.

La seigneurie était du domaine temporel des évêques de Valence qui accordèrent, en 1469, une charte de libertés aux habitants de Cliousclat.
La gestion communale devient démocratique.

Le village est incendié à la fin du Moyen Âge.

À partir du poterie ; en effet, le sol est riche en argile propice à cette production.

1789 (démographie) : 158 chefs de famille.

Avant 1790, Cliousclat était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était celle d'un prieuré de l'ordre de saint Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Chaffre) qui fut uni à la mense épiscopale de Valence en 1402.

En 1790, Cliousclat fait partie du canton de Loriol.

La situation du village lors des manifestations de 1788 en Dauphiné et la Révolution de 1789 est décrite dans les Annales de l'Université de Grenoble, tome XXVI.

Cliousclat, au même titre que les communes voisines (Mirmande, Saulce, Loriol, etc.) a longtemps été un lieu rebelle.
Le 4 septembre 1850), sous la Deuxième République et son président Louis-Napoléon Bonaparte), un fait divers tragique est connu sous le nom d'« Affaire de Cliousclat ». Une partie du village entre en rébellion à la suite de la rumeur de l'arrestation imminente de monsieur de Saint-Prix, nouvellement élu en tant que représentant républicain. Un groupe de villageois armés de fusils et d'armes blanches s'oppose à une patrouille venue procéder à l'arrestation. Des échanges de tirs et des violences ont lieu.
L'affaire est jugée par le conseil de guerre de la 6eme division militaire de Lyon (30 décembre 1851) : un groupe de 21 habitants menés par l'adjoint au maire Garay sont jugés pour rébellion envers l'autorité, sept sont condamnées à mort et seulement trois acquittés. Six personnes sont jugés par contumace.

De nombreux autres heurts sont signalés entre les républicains et les autorités, certains finissant au canon.

Au tour de potier. On y travaille après les activités agricoles. La production est ensuite vendue à un patron de four qui la cuit et la commercialise.

Au début du fabrique de poterie.