Mirmande
Localisation
Mirmande : descriptif
- Mirmande
Mirmande est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Mirmande est située à 32 Valence, 21 Montélimar et 7 Loriol (bureau centralisateur de canton).
Cliousclat Saulce-sur-Rhône |
Cliousclat | Grane | ||
Saulce-sur-Rhône | N | Grane | ||
O Mirmande E | ||||
S | ||||
Les Tourrettes | Condillac | Marsanne |
Relief et géologie
Les collines couvrent deux tiers de la superficie de la commune. En allant vers le Rhône, à l'ouest, l'altitude diminue en une succession de plateaux.
Sites particuliers :
- au nord de la Teyssone : le Mont Gier (471 m) et le Serre Gondran (448 m) ;
- au sud de la Teyssone : le village est adossé à une série de collines : Crête de Malivet (573 m), Peygrand (532 m), Montpourchier (506 m).
Géologie
Le rapport de présentation de la carte communale de 2006 note la présence de calcaires et de marnes du crétacé inférieur de l'hauterivien pour les reliefs de Marsanne.
Au nord de la Teyssone, vers Cliousclat, on note la présence de marnes et de sables du Pliocène Inférieur.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversée d'est en ouest par la Teyssone (affluent du Rhône. Cette rivière est alimentée par les ruisseaux de Vaucourte, de Tierceron et de la vallée de Bichet.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 amplitude thermique annuelle de 17,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marsanne à 7 vol d'oiseau, est de 13,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
La commune est traversée :
- du nord au sud, par la route départementale 57 qui relie Cliousclat à Marsanne via la vallée de Tierceron ;
- d'est en ouest, par la route départementale 204 qui relie le village à la Route nationale 7.
Le village est desservi par l'autoroute A7 grâce à l'échangeur 16, situé 8 km plus au nord.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme :
- 1184 : Mirmanda (cartulaire de Saint-Chaffre, 37) (étudié par Ulysse Chevallier).
- 1238 : castrum Mirmandae (Gall. christ., XVI, 114).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Mirmanda (pouillé de Valence).
- 1360 : castrum de Mirimanda (cartulaire de Montélimar, 62).
- 1360 : mention du mandement : mandamentum de Mirimanda (cartulaire de Montélimar, 62).
- 1396 : Mirmanda, Valentinensis diocesis (d'Hozier, III, 957).
- XVIe siècle : mention de la paroisse : capella de Mirmanda (pouillé de Valence).
- 1540 : Mirimanda (A. du Rivail, Allobrog., 78).
- 1540 : mention de la paroisse : cura Mirmande (pouillé de Valence).
- 1555 : Miremande (inventaire Morin-Pons, 201).
- 1891 : Mirmande, commune du canton de Loriol.
Étymologie
Le toponyme est issu de l'ancien français mirmande qui désignait une ville, un village ou une maison fortifiée, mot issu de l'occitane mirmanda. Homonymie avec Marmande (Lot-et-Garonne, Mirmanda en 1254).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 219 (Mirmande).
- Ulysse Chevallier, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Chaffre du Monastier, ordre de Saint-Benoît (lire en ligne), p184.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 436b.
Étymologie
Le toponyme est issu de l'ancien français mirmande qui désignait une ville, un village ou une maison fortifiée, mot issu de l'occitane mirmanda. Homonymie avec Marmande (Lot-et-Garonne, Mirmanda en 1254).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 436b.
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Les relevés effectués par G. Marandais entre 1948 et 1966 (repris par une étude diachronique et une étude documentaire en 2012) ont mis en évidence une occupation du Montpourchier dès la période antique.
Le matériel numismatique est caractéristique du .
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Mirmande était une terre (ou seigneurie) premièrement possédée par les Adhémar.
- Dès le XIVe siècle : elle passe aux évêques de Valence, derniers seigneurs.
- 1469 : les évêques donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
Tout au long du Moyen Âge, un péage était établi à Mirmande sur le chemin de halage des navires remontant le Rhône, halage exclusivement humain jusqu'à la fin du .
Lors de la croisade des Albigeois, Giraud V Adhémar de Grignan et Lambert I Adhémar sont cousins et co-seigneurs de Montélimar. Ils ne sont pas dans le même camp : Giraud V Adhémar de Grignan soutenant Aymar II de Poitiers-Valentinois et Raymond VI de Toulouse ; Lambert I Adhémar fait donc entrer Simon de Montfort dans Montélimar. Humbert de Miribel, évêque de Valence, est leur allié,.
Huit ans après l'entrée de Simon IV de Montfort dans Montélimar en 1217, Mirmande est donnée par les Adhémar, co-seigneurs de Montélimar, à l'évêque de Valence.
1238 : une bulle impériale de l'empereur Frédéric II confirme la possession de Mirmande aux évêques de Valence.
Le conflit entre l'évêque de Valence et le comte de Valentinois se poursuit pendant plusieurs années. Ainsi, en 1245, Aimar III de Valentinois aurait perdu 10 000 marcs d'argent pour l'occupation du château de Mirmande, propriété de l'évêque.
Au milieu du .
En 1396, pendant la guerre de Cent Ans, les habitants de Mirmande se joignent aux habitants de Valence pour demander assistance au roi Charles VI face aux gens de guerre qui ravagent alors les environs.
En 1469, l'évêque de Valence accorde à Mirmande une charte des libertés.
Les libertés et privilèges accordés sont confirmés par Jacques de Tournon.
Au XVIe siècle, pendant les guerres de Religion, Mirmande est le théâtre de plusieurs évènements.
Le capitaine protestant Charles Du Puy-Montbrun, à la suite d'une bataille le contre le baron de Gordes au Pousin, passe par Loriol, assiège et prend Mirmande,.
Face aux coûts humains et économiques de ces violences, les paysans de Mirmande firent partie des premiers villages à se rebeller en 1578 contre les capitaines protestants et catholiques, dans le « mouvement de l'Union ».
Au .
1688 (démographie) : 300 familles.
.
1789 (démographie) : 290 chefs de famille.
Avant 1790, Mirmande était une communauté de l'élection subdélégation et bailliage de Valence.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence. Son église, dédiée à sainte Foi, en remplaçait une plus ancienne dédiée à saint Didier. Cette église était celle d'un prieuré d'Augustins (dépendant de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) qui fut uni à la sacristie de cette abbaye au début du XVe siècle. Les dîmes de cette paroisse se partageaient entre le titulaire de ce prieuré, le prieur de Notre-Dame-de-la-Blache, et l'évêque diocésain.
Le mandement de Mirmande avait la même étendue que la communauté de ce nom et comprenait les deux communes de Mirmande et de Saulce.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune de Mirmande fait partie du canton de Loriol.
Au .
1835 (économie) : cinq foires annuelles, quelques tuileries, cinq fabriques d'ouvraison de la soie.
Dans la seconde partie du .
En conséquence, le , une loi distrait la section de Saulce de la commune de Mirmande et l'érige en commune distincte.
Avec le déclin de son activité, la commune connaît des heures difficiles : le .
Le village renaît grâce aux nombreux artistes qui s'y installent plus ou moins durablement. André Lhote (1885-1962), peintre cubiste et écrivain, contribue au renouveau de Mirmande.
Seconde Guerre mondiale
La Résistance se met en place dès 1942. À partir d'avril 1944, Mirmande abrite un maquis. Selon Pierre de Saint-Prix, il contribua notamment à cacher des opposants et des réfractaires au STO, avec l'appui de nombreux notables du village (dont le maire révoqué par les autorités de Vichy, Charles Caillet).
Alors installée à Mirmande, la peintre Marcelle Rivier participe activement à ce mouvement en tant qu'agent de liaison.
À la suite de l'arrestation ratée de Pierre de Saint-Prix par la Gestapo, ce dernier se réfugie dans les bois, en amont de la ferme Caillet.
Le maquis de Mirmande participa à la réception de parachutages et à certains sabotages et escarmouches. Il contribua aussi à brouiller les indications routières. Un mémorial commémore cet épisode au bord de la RD 57 dans la direction de Marsanne.
Histoire récente
- J.B. Houal, Mirmande (Drôme), Citerne Petit Jean, MontPourchier, Mirmande village., AOIOC UMR8546 CNRS-ENS (lire en ligne).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées:1
- M. Rossiaud, Les haleurs du Rhône au XVe siècle, actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 7e congrès, Rennes, 1976 : Les transports au Moyen Âge, p. 286.
- Pascal Guébin, Histoire albigeoise : Nouvelle traduction, Librairie Philosophique J. Vrin, , p. 226.
- ISBN ), p. 60.
- Nicolas Chorier, L'histoire générale du Dauphiné de l'an M. de N.S. jusques à nos jours, Jean Thioly, , p. 92.
- Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers, Romans, , p. 183.
- Jules Ollivier, Essais historiques sur la ville de Valence, , 86 p.
- Albin Mason, Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans (1337-1453), Tournon, p. 172.
- Pascale Blanchet, « ».
- « », .
- Adolphe Rochas, Biographie du Dauphiné contenant l'Histoire des Hommes nés dans cette Province qui se sont fait remarquer dans les Lettres, les Sciences, les Arts, etc. avec le Catalogue de leurs Ouvrages et la Description de leurs portraits, .
- Guy Allard, Les vies de François de Baumont, Baron des Adrets, de Charles Dupuy, Seigneur de Montbrun et de Soffrey de Calignon, Chancelier de Navarre, Grenoble, Jean Nicolas, , p. 68.
- Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres dites « de religion » dans la Drôme, Les défenseurs de la cause commune et La guerre des paysans », Association Universitaire d’Études Drômoises n°15, (lire en ligne).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN ), Mirmande.
- Aurélien Tournier, « Mirmande, village préféré des Français ? », L'Agriculture Drômoise, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Delacroix, Statistique du département de la Drôme, Borel Imprimeur, , p. 543.
- Jean Baptiste Duvergnier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du conseil d'état, p284.
- « », sur mirmande.org.
- « ».
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Mirmande dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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