Neyron
Localisation
Neyron : descriptif
- Neyron
Neyron (prononcer [neʁɔ̃]) est une commune française de 2 467 habitants au dernier recensement de 2022 , située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, à une dizaine de kilomètres de Lyon
Elle appartient à la région naturelle de la Côtière et elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon. Traversée par le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand Parc de Miribel-Jonage. La commune est connue pour être le lieu de l’assassinat d'Hélène et Victor Basch par la Milice française de Lyon dirigée par Paul Touvier, le 10 janvier 1944
Plusieurs lieux à Neyron commémorent et évoquent ce fait historique : la place Victor-Basch de la mairie, le viaduc Hélène-et-Victor-Basch et le mémorial Hélène-et-Victor-Basch situé chemin du Barry, désormais non loin du lieu de l'exécution puisque le monument a été déplacé lors de la construction du viaduc
La commune est également le lieu de naissance de l'historien Marcel Ruby. En 2008, très peu d'habitants vivent et travaillent à Neyron : au contraire, près de 70 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Neyron, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans la Métropole de Lyon. Ses habitants sont appelés les Neyrolands.
Géographie
Localisation
Située en banlieue de Lyon, Neyron est à 10 Grand Parc de Miribel-Jonage (dont une petite partie est sur le territoire de la commune ; à ce titre des élus de la commune siègent au Symalim).
Enfin, elle est encadrée au nord par le plateau dombiste et au sud par le canal de Miribel, qui coule sur le territoire de la commune.
Communes limitrophes
Relief et géologie
La superficie de la commune est de 536 hectares ; son altitude varie entre 165 et 312 mètres, zone des Brotteaux (Brittiaux en patois local) aujourd'hui incluse dans le Grand Parc de Miribel-Jonage et 314 , à l'emplacement d'une des deux redoutes de Neyron.
Hydrographie
Le Rhône (canal de Miribel) coule sur le territoire de la commune. Avant la construction du pont de Miribel en 1940, la traille de Neyron était l'un des seuls moyens de franchir rapidement le Rhône séparant les villages environnants de la Côtière et la région lyonnaise. De la fin du traille (le Barriot), présence d'un fustier, et une activité d'orpaillage était effective.
Un petit affluent du Rhône coule à Neyron du nord vers le sud et rejoint le canal de Miribel sur le territoire de la commune : le ruisseau du Molliet,.
Le Grand Parc de Miribel-Jonage compte un certain nombre de petits cours d'eau qui alimentent, en particulier, le lac des Eaux Bleues.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 18,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 8 vol d'oiseau, est de 13,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- ↑ « », sur grand-parc.fr, Grand Parc de Miribel-Jonage (consulté le ).
- ↑ Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Il existe peu de certitudes sur l'origine du toponyme. Néanmoins, des documents antérieurs au : ainsi à la mort de saint Didier, saint patron du village, (autour de 608), le nom du village est mentionné sous la forme Neron, on trouve aussi Neyron en 1380.
L'hypothèse d'une origine liée à Néron, empereur romain du (par des sources non spécialisées en toponymie), même si elle n'est fondée sur aucun argument probant. Il n'y a en effet, aucun nom d'empereur romain employé de manière absolue dans la toponymie française, c'est-à-dire sans un appellatif toponymique. En outre, seuls César (qui n'était pas empereur) et Auguste ont été associés à des appellatifs toponymiques (d'origine gauloise) tels que durum, dunum, magus bien identifiés par les spécialistes. Albert Dauzat et Charles Rostaing rapprochent Neyron des types Néron (Eure-et-Loir, Norons 771, Neiron vers 1125) et Noiron (Haute-Sâone, Côte-d'Or) qui sont d'anciens Neiro 801, Neirun 1147. Le second élément -on représente le suffixe gallo-roman -ŌNE d'origine gauloise ou latine, et dénotant généralement une présence vague (faune, flore, propriété, etc.). Le premier élément est l'anthroponyme gaulois Nerius.
Pour Sermenaz, Le suffixe -az témoigne d'une origine linguistique arpitane.
Une étymologie légendaire existe autour du toponyme de Neyron :
« En l'an 197, l'empereur Septime Sévère et le consul Claudius Albinus étaient en guerre et s'affrontaient sur le plateau de Rillieux. Après une violente bataille un tribun apercevant un village brûlé au loin, murmura « C'est Néron qui brûle Rome ». Au même instant, Claudius Albinus demanda « Quel est donc ce village qui brûle ? ». Un scribe témoin de la scène en conclut un peu hâtivement que le tribun répondait à Claudius Albinus et que le nom du village était « Néron ». »
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- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 491.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- ↑ , Wikimanche.
- ↑ « », sur le portail de l'arpitan, arpitania.eu (consulté le ).
Histoire
Antiquité
Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par le peuple gaulois des Ambarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont du Rhône, au nord-est de Neyron.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, la commune a fait partie du royaume de Bourgogne jusqu’en 943. Ensuite et jusqu'au comté de Mâcon pour enfin, être intégré à la maison de Chalon (centrée sur l'actuelle ville de Chalon-sur-Saône). Surtout, le bourg actuel, Neyron-le-Bas semble n'avoir été qu'un hameau du Neyron-le-Haut actuel, alors appelé Saint-Didier-sur-Neyron. Malgré l'absence de références sur le sujet, il semble que le territoire de la commune ait été ensuite soumis à l'autorité d'une seigneurie locale : la seigneurie de Miribel ; à ce titre, une partie de la région actuelle de la Côtière et donc Miribel faisait partie de la Dombes. Or, le mariage du 15 juillet 1218 entre la fille du sire de Baugé et Humbert V de Beaujeu fit passer la Dombes dans le domaine des Beaujeu jusqu'en 1400. La partie sud de la Dombes appartenait (entre autres la Côtière actuelle) aux sires de Thoire et Villars (également possessionnés dans le Bugey). Les terres de Humbert VII de Thoire (dont le territoire sur lequel se trouve la commune) furent vendues en 1402 aux ducs de Savoie même si le traité de Paris en 1355 semble avoir été une première étape de cette cession.
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Neyron appartient aux États de la maison de Savoie jusqu'à la guerre franco-savoyarde en 1600. Le , par le traité de Lyon, annexe la Bresse à la France et Neyron est désormais entièrement française. Le 21 juillet 1733, un arrêt octroie aux habitants de Neyron, les territoires des Brotteaux (c'est-à-dire, une partie du Grand Parc actuel) avoisinants. La commune étant sous la tutelle du marquisat de Miribel ; les décrets de la nuit du 4 au 5 août 1789 ont pour conséquence de l'abolir.
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Au XIXe siècle, de 1848 à 1858, Neyron voit sur son territoire des « Brotteaux », la construction du canal de Miribel.
Au trailles de Miribel, de Crépieux ou de Thil, explique cette tendance qui sera évidemment accentuée par la construction du pont de Miribel en 1940 ; ce pont sera d'ailleurs financé à hauteur de 66 % par Miribel, le reste étant dévolu à Neyron : ce pont mettra un point d'orgue à l'utilisation des trailles dans chacun des deux villages.
Seconde Guerre mondiale
À Neyron, furent assassinés par la milice française de Lyon dirigée par Paul Touvier, Hélène et Victor Basch, en janvier 1944. Sur le lieu précis de leur assassinat avait été érigé le mémorial Hélène-et-Victor-Basch. Ce monument a ensuite été déplacé sous le viaduc de Sermenaz. Sur le corps de Victor Basch, les miliciens ont laissé une feuille de papier retenu par une pierre sur lequel était écrit :
« Terreur contre terreur. Le juif paie toujours. Ce juif paye de sa vie l'assassinat d'un National. À bas De Gaulle-Giraud. Vive la France. »
— Comité National Anti-Terroriste, région lyonnaise
Ils avaient été arrêtés dans la soirée à leur domicile de Caluire-et-Cuire par une troupe de miliciens, en présence de Paul Touvier (chef régional de la milice) et du lieutenant Moritz de la Gestapo ; ils sont ensuite emmenés à Neyron où le milicien Lécussan abattra Victor Basch ; le milicien Gonnet se chargeant d'assassiner Hélène Basch de deux balles de pistolet. Contrairement à l'exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux, ce double crime n'a pas été pris en compte dans la condamnation de Paul Touvier, pour complicité de crimes contre l’humanité. Les corps d'Hélène et Victor Basch furent exhumés en 1954 de leur lieu d'inhumation à Neyron, pour être inhumés à la nécropole nationale de la Doua à Villeurbanne. Plusieurs lieux à Neyron, rendent hommage à Victor et Ilona Basch ; outre le mémorial, on peut citer la place Victor-Basch (sur laquelle se trouve la mairie) et le viaduc Hélène-et-Victor-Basch de l'A46 qui passe sur le territoire de la commune.
Neyron dépendait du camp Didier basé à Mionnay, le armée secrète dans le Rhône. Le camp Didier participa aux combats du bataille de Meximieux, évènement qui valut à cette ville d'être décorée de la médaille de la Résistance. Marcel Ruby, né à Neyron, fut résistant du camp Didier (comme également Maxime Sommeron, futur maire de Neyron) ; il fut gravement blessé lors de la Bataille de Meximieux.
Ce maquis utilisa la batterie de Sermenaz comme stock d'armes et de munitions, dès 1943,.
En 2011, Marie Dauphin (née Debise), bergère, est le quinzième Juste parmi les nations du département de l'Ain, distinction remise pour des actions de sauvetage de juifs à Neyron.
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- ↑ PV 18 du 11 janvier 1944 de la brigade de gendarmerie de Sathonay in Le Livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, Édition du Bastion, , 132 ASIN 2745503030, présentation en ligne), p. 71.
- ↑ « », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
- ↑ Jacques Die, « », Voix de l'Ain, (consulté le ).
- ↑ « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur yadvashem-france.org, Comité français pour Yas Vashem (consulté le ).
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Neyron dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/01/2025
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