Košice

Localisation

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Košice : descriptif

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Košice

Košice (prononcé en slovaque [ˈkɔ.ʃɪ.t͡sɛ] , allemand : Kaschau, hongrois : Kassa [ˈkɒʃ.ʃɒ]), appelée parfois Cassovie ([ka.sɔ.vi]) en français sur la base du nom latin Cassovia, est la deuxième ville de Slovaquie par sa population et était la cinquième de l'ancienne Tchécoslovaquie. Située sur la rivière Hornád, carrefour routier et ferroviaire, Košice est la capitale régionale de la région de Košice (Košický kraj) mais elle étend son influence au-delà des frontières régionales à toute la Slovaquie orientale

La ville est le siège de plusieurs universités, de la Cour constitutionnelle de Slovaquie et des diocèses catholique romain (depuis 1995 archidiocèse) et catholique grec. Le centre-ville s'articule autour de la rue Hlavná, rendue piétonne depuis 1986

Celle-ci comprend de nombreuses maisons, palais aristocratiques et églises mêlant les architectures gothiques, baroques ou art nouveau avec en son centre la plus grande église de Slovaquie, la cathédrale Sainte-Élisabeth

Le tout constitue le plus grand centre historique protégé de Slovaquie. Ville royale, chef-lieu historique du comitat de Abaúj, c'est la première ville d'Europe à s'être vu attribuer des armoiries. Košice démontre actuellement son regain d'attractivité en devenant pour un an capitale européenne de la culture en 2013 avec Marseille.

Toponymie

Stèle comportant les armoiries de la ville et Cathédrale.

Le premier document écrit faisant mention de l'implantation d'une communauté est daté de 1230 sous le nom de « Villa Cassa ». Les autres anciennes formes rencontrées du nom Košice sont Cassa, Kassa et Kossa. L'origine la plus probable est slave en lien avec le fauchage (kosa la faux, kosačky le faucheur) pouvant avoir donné le patronyme Kosa ou Koša, le toponyme Košice signifiant alors « les gens de Koša ». Le bassin de Košice était habité par des slaves occidentaux à l'époque de l'arrivée des Hongrois (qui l'appelèrent Kassa) et des colons germaniques (qui l'appelèrent Kaschau). La forme latinisée Cassovia et son adjectif Cassoviensis apparaissent dans les documents de la Renaissance et sont à l'origine de la forme francisée Cassovie qui fut utilisée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale mais est aujourd'hui très rare et remplacée par le nom local ; mais en 1781, on pouvait lire dans l'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et D’Alembert : « CASSOVIE ou CASCHAU, (Géog.) ville forte de la haute Hongrie, capitale du comté d’Abanwyvar. Long. 38. 28. lat. 48. 38. ».

Le tableau suivant reprend les noms locaux officiels de la ville à différentes époques :

Années Noms Années Noms
1230 Kassa 1420 Caschowia
1257 Cassa 1441 Cassovia, Kassa, Kaschau, Košice
1261 Cassa, Cassa-Superior 1773 Cassovia, Kassa, Kaschau, Kossicze
1282 Kossa 1786 Cassovia, Kascha, Kaschau, Kossice
1300 Cossa 1808 Cassovia, Kaschau, Kassa, Kossice
1307 Cascha 1863–1913 Kassa
1324 Casschaw 1920–1938 Košice
1342 Kassa 1938–1945 Kassa
1388 Cassa-Cassouia 1945-1948 Košice
1394 Cassow depuis 1948 Košice

On la surnomme en outre Ville de la tolérance et de la paix.


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  1.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  2. Jean-Louis Vaxelaire, « Pistes pour une nouvelle approche de la traduction automatique des noms propres », journal des traducteurs/Translators' Journal, ISSN 1492-1421, lire en ligne).
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Géographie

Situation

Image satellite.
Plan d'ensemble.

Košice est située dans une cuvette ouverte vers le sud dans laquelle coule la rivière Hornád, un sous-affluent de la Tisa. Elle est encerclée par les montagnes de la Čierna Hora au nord et les collines des Volovské vrchy à l'ouest, ces deux formations faisant partie de l'ensemble des monts Métallifères slovaques. À l'est, les collines de Slanec (Slanské vrchy) ferment le paysage.

L'altitude moyenne du territoire de la ville est de 208 . Les zones bâties se situent dans la cuvette à une altitude de d'environ 200 2003 des terres agricoles. Au nord et à l'ouest de la ville, dans les massifs des Volovské vrchy et de la Čierna Hora, la ville exploite 19 432 Europe centrale non étatique après la ville autrichienne de Vienne.

La ville forme un carrefour entre les différents états voisins de la Slovaquie ; en effet, celle-ci n'est située qu'à 20 Hongrie, 80 Ukraine, et 90 Pologne, pays avec lesquels elle a des échanges économiques importants. Néanmoins, elle souffre de la distance relativement grande avec les principales capitales de la région car si Budapest, la capitale de la Hongrie, n'est qu'à 260 Bratislava, la capitale slovaque, est elle à 402 Vienne est à peine supérieure à celle de Bratislava (478 Prague, l'ancienne capitale de la Tchécoslovaquie, est à 675 . Toutes ces villes se situent nettement à l'ouest de la ville de sorte que celle-ci reste à l'écart des routes commerciales qui les relient.

Košice est la deuxième ville de Slovaquie après Bratislava de par sa population et la cinquième de l'ancienne Tchécoslovaquie après Prague, Bratislava, Brno et Ostrava. La ville la plus proche dépassant la population de la ville est Budapest. Au niveau européen, il est difficile de comparer la taille des villes en raison de statistiques organisées par chaque état à des dates et pour des organisations territoriales parfois hétérogènes. Néanmoins, le site city mayors la place en .

Tableau reprenant les trois plus grandes villes de Slovaquie selon la population et la superficie :

1er position 2e position 3e position
Selon la population Bratislava (428 791 hab.) Košice (233 659 hab.) Prešov (91 273 hab.)
Selon la superficie Bratislava (367,66 km2) Vysoké Tatry (359,79 km2) Košice (242,8 km2)

Communes limitrophes

Le territoire de la ville est limité par 26 communes. Toutes ces communes sont des communes rurales et il n'y a pas de continuité du tissu urbain avec ces communes.

Communes limitrophes de Košice
Košická Belá
Veľká Lodina
Sokoľ
Kostoľany nad Hornádom
Družstevná pri Hornáde
Budimír
Beniakovce
Malá Ida
Baška
Nižný Klátov
Vyšný Klátov
Košice[6] Hrašovík
Košické Oľšany
Sady nad Torysou
Košická Polianka
Šemša
Veľká Ida
Haniska
Sokoľany
Bočiar
Seňa
Vyšná Hutka
Nižná Hutka
Nižná Myšľa
Kokšov-Bakša
Valaliky

Hydrographie

On compte pas moins de 28 cours d'eau sur le territoire de la ville, appartenant tous aux bassins des rivières de Hornád, Slaná et Tisa. Trois d'entre eux sont des rivières : Hornád, Ida et Torysa, cette dernière ne formant qu'une petite partie de la frontière est de la ville. Le nombre des ruisseaux s'élève à 22 dont 18 ont leur source à Košice ; les plus importants d'entre eux sont Myslavský potok et Čermeľský potok. Au Moyen Âge, ce dernier traversait dans sa longueur la rue principale de la ville (Hlavná) avant d'être dévié en amont. Trois canaux ont également été creusés dans les zones agricoles du sud de la ville. L'écoulement se fait de manière générale du nord vers le sud. Le barrage de Ružín en amont de la ville près du village de Malá Lodina permet de réguler la rivière Hornád. Malgré celui-ci, certains quartiers de la ville ont subi des inondations début juin 2010.

Géologie

La ville se situe dans le système alpino-himalayen ou système téthysien, le sous-système des Carpates, la province des Carpates occidentales et la sous-province des Carpates occidentales intérieures, en partie dans la dépression de Lučenec-Košice et dans la région des monts Métallifères slovaques. La structure géologique locale est dominée par la faille de Košice s'étendant du nord au sud et séparant les monts Métallifères slovaques des Slanské vrchy, monts d'origine volcanique. Cette faille s'est formée au Miocène à l'époque de l'activité volcanique des Slanské vrchy. La zone affaissée par cette faille est appelée cuvette de Košice et est recouverte de sédiments d'Argile du Miocène. La région des monts Métallifères slovaques au nord et à l'ouest de la ville repose sur des roches plus anciennes du Mésozoïque et du Paléozoïque. Parmi les richesses minérales de la ville, on peut citer la magnésite qui fut exploitée jusqu'en 1997 et la pechblende non exploitée à proximité de la montagne Jahodná.

Climat

Le climat de Košice est de type continental tempéré avec quatre saisons bien distinctes. Les températures moyennes varient de −3  avec une moyenne annuelle qui se situe entre 8,4 et 8,7 . Les extrêmes de températures enregistrées à Košice sont pour la plus élevée de 38,5 , et la plus basse de −30,5 .

Relevés météorologiques à Košice 1991-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,3 −3,2 0,3 5,2 9,8 13,4 15 14,8 10,3 5,7 1,7 −2,8 5,5
Température moyenne (°C) −1,9 0,2 4,9 10,7 15,3 18,9 20,7 20,7 15,6 10 4,7 −0,8 9,9
Température maximale moyenne (°C) 0,6 3,5 9,6 16,3 21 24,6 26,4 26,5 20,9 14,5 7,8 1,4 14,4
Record de froid (°C)
date du record
−26,9
1954
−30,5
1940
−17,1
1952
−7,2
1996
−2,6
1952
−0,4
1977
4,2
1960
2,6
1948
−3,4
1977
−11,1
1946
−14
1975
−21,3
1973
−30,5
1940
Record de chaleur (°C)
date du record
13,1
2002
16,5
2021
25,4
1974
29
1950
31,7
2007
34,6
2021
38,5
2007
37,4
1952
34,1
2015
26,6
2011
22,4
2018
13,4
1958
38,5
2007
Nombre de jours avec gel 28 23 14 2 0 0 0 0 0 4 15 25 114
Précipitations (mm) 25,8 27,7 25 42,2 76,7 88,8 107,8 80,5 53,7 51,6 42,9 34,8 657,7
Nombre de jours avec précipitations 6,5 6,1 5,3 7,5 10 10,1 10,6 7,6 7,4 7,5 7,2 7,4 93,2
Nombre de jours d'orage 0 0 0 1 5 6 6 5 2 1 0 0 26
Source : www.weatherbase.com et infoclimat.fr.
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
0,6
−4,3
25,8
 
 
 
3,5
−3,2
27,7
 
 
 
9,6
0,3
25
 
 
 
16,3
5,2
42,2
 
 
 
21
9,8
76,7
 
 
 
24,6
13,4
88,8
 
 
 
26,4
15
107,8
 
 
 
26,5
14,8
80,5
 
 
 
20,9
10,3
53,7
 
 
 
14,5
5,7
51,6
 
 
 
7,8
1,7
42,9
 
 
 
1,4
−2,8
34,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Toutes les données du tableau de relevés météorologiques sont calculées sur 19 ans à l'exception des données relatives aux précipitations qui le sont sur 40 ans.

Environnement

Le centre-ville ne compte qu’un seul parc. Le nom de celui-ci a régulièrement varié au cours du temps bien qu’il n’ait qu’une centaine d’années, période à laquelle il a remplacé des jardins privés. Il fut tour à tour appelé Széchenyi liget durant les périodes hongroises de la ville, Sokolský sad dans l’entre-deux-guerres et parc général Petrov sous le communisme. Il est maintenant simplement appelé parc urbain (slovaque : Mestský park). Un second parc de 9,7 ha dans lequel se trouvent trois châteaux est situé dans le quartier de Barca au sud de la ville. De nombreux espaces verts sont présents dans les quartiers périphériques entre les immeubles à appartements.

Le véritable poumon vert de la ville se situe à l’ouest et au nord de celle-ci : il s'agit d'un parc forestier de 4 573 . On y trouve de nombreux lieux de relaxation dont des sentiers balisés pour cyclistes et randonneurs, une ligne de chemin de fer touristique ou des pistes de ski. Ces forêts comportent un territoire protégé d'importance européenne depuis 2004 grâce à la présence de biotopes d'importance européenne comprenant des espèces protégées au niveau européen. Six réserves naturelles sont comprises dans ce territoire dont une, la réserve de Vysoký vrch, se situe en grande partie sur le territoire de la ville. Elle couvre une superficie de 36,52 ha et a reçu son statut de protection en 1993.

La firme Kosit a.s. est chargée de la gestion des déchets communaux ainsi que de l’entretien des voiries en été comme en hiver. Son capital est détenu à 34 % par la ville et 66 % par deux entreprises privées. Elle gère un incinérateur d’une capacité de 150 000 1991. L’énergie produite est distribuée sous forme d’eau chaude pour le chauffage des habitations.

Deux entreprises furent des sources d'importantes pollutions industrielles. La décision de fermer la mine de magnésite de la colline de Bankov et l'usine de traitement de cette dernière à cause de leurs nuisances a été prise en 1993. Depuis, le site est abandonné et attend une dépollution et une revalorisation. Le complexe sidérurgique U. S. Steel Košice est toujours en activité. Éloigné de plus de 10 directives européennes aussi bien du point de vue de la qualité de l'air, des rivières que de la pollution des sols autour de l'usine.


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  1. a et b ISSN 1336-6475) :

    « V strednej Európe má viac lesov ako naše mesto iba Viedeň a ide o historický majetok, ktorý majú Košice už 700 rokov »

    .
  2. Michelin, «  », sur viamichelin.fr, (consulté le ).
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Histoire

Armoiries

Le , le roi de Hongrie conféra à Košice dans une bulle des armoiries qui deviendront les plus anciennes conférées à une ville. En 1423, le roi du Saint-Empire conféra à la ville ses deuxièmes armoiries et ses premiers privilèges en ajoutant au chef trois fleurs de lys. Les seconds privilèges furent accordés en 1453 par le roi de Bohême en y apposant une couronne d'or. Les troisièmes et derniers privilèges furent ceux du roi Vladislas IV de Bohême en 1502 qui compléta les armoiries et ajouta dans la pointe les armes de son épouse Anne de Foix.


Les armes de Košice se blasonnent ainsi : « Fascé de gueules et d'argent de huit pièces chargé d'un demi-aigle d'argent becquée, languée, membrée, liée et couronnée d’or dans la moitié senestre, au chef d'azur à trois fleurs de lis d'or et à la champagne d'azur à la bande componée d'or et de gueules de huit pièces ».

Le drapeau de la ville est composé de deux bandes horizontales jaune et bleu avec au centre les armoiries de la ville.

La patronne de la ville est Sainte Élisabeth de Hongrie. Il apparaît dans un écrit du pape Martin IV de 1283 que la paroisse lui est déjà dédiée.

Occupation du territoire avant la fondation de la ville

Les archéologues ont trouvé de nombreuses traces, notamment à Barca, montrant que la région était habitée à l'âge de la pierre et l'âge du bronze. Selon toute vraisemblance, les Celtes auraient commencé à s'installer dans la région vers 300 Germains autour du , les Avars au et les Slaves à partir du . Des tombes slaves et avares des - ont été trouvées dans les localités de Barca, Kechnec, Šebastovce et Valaliky. Les slaves occidentaux bâtirent dans la région plusieurs villages fortifiés gravitant autour de la Grande-Moravie aux  siècle et  siècle sans qu'il soit possible de déterminer si la cuvette de Košice en était une partie intégrante ou seulement sous influence culturelle de celle-ci. On a retrouvé ces forts dans les localités de Seňa, Barca et à Krásna, actuellement Krásna nad Hornádom, sur le futur site d’un monastère bénédictin.

Le nom du comitat hongrois Abaújvár, organisation administrative qui perdure en Hongrie sous le nom de Borsod-Abaúj-Zemplén, est lié à l’implantation progressive des Hongrois dans la région. En effet, újvár, à proximité du village de Abaújvár, signifie « nouveau fort », par opposition au Óvár, ancien fort slave situé à Seňa, et fut construit durant le court règne de Samuel Aba entre 1041 et 1044. Cette époque est aussi marquée par la christianisation des slaves et des hongrois qui abandonnent alors leurs croyances antérieures, respectivement pravoslave et tengriste. Une première organisation en diocèse date de la Grande Moravie, organisation renouvelée par le roi peu après l'an mil. Dans la région, le monastère de Krásna, fondé en 1143, marque l’implantation définitive du christianisme.

Moyen Âge

Bataille près de Rozhanovce.

À partir de la seconde moitié du  siècle, Košice fut sous la domination de la dynastie hongroise des Árpád. La ville fut fortifiée à la fin du  siècle par le roi Émeric de Hongrie.

Les invasions mongoles n'épargnèrent pas la région : en 1241, une bataille eut lieu à Jasov à 22 Béla IV de Hongrie, après ces invasions, repeupla le pays dévasté en faisant appel à des colons allemands établis comme hôtes (hospites), qui jouissaient déjà d’un statut particulier daté du . En 1250, les dominicains installèrent leur premier couvent sur le territoire de l'actuelle Slovaquie. L'église qui fut construite à l'époque est le plus ancien bâtiment de la ville encore visible de nos jours et le couvent qui jouxte l'église est toujours occupé par l'ordre des Prêcheurs. De nouvelles fortifications furent entreprises vers 1270 sous le règne d'Étienne V et en 1290, André III était en possession d'une place forte de 21 ha, ce qui en fit la localité fortifiée la plus orientale de l'Europe catholique. C'est cette année-là que fut conféré le statut de ville.

En 1301, à la mort d'André III et à l'extinction de la dynastie des Árpád, la ville connut une période d'instabilité. La ville prit d'abord le parti de Ladislas V dans la guerre de succession qui l'opposait à Charles Robert d'Anjou. Cependant, en 1307, la ville changea de camp et soutint Charles Robert d'Anjou qui fut nommé roi en 1308. Le , Máté Csák qui contestait toujours le pouvoir royal engagea une bataille à Rozhanovce avec Charles Robert d'Anjou qui ne fut sauvé que par un renfort venant de Košice.

La paix revenue sous la dynastie des Anjou, le centre urbain a continué à prendre de l'importance et en 1342 et 1347 les privilèges de ville royale lui furent accordés. La ville se développa au  siècle sous les rois du Saint-Empire (1386-1437), avec notamment la construction de la cathédrale, et de Hongrie (1458-1490). La population atteignit un maximum de 10 000 habitants vers la fin de son règne (vers 1480) dans une Europe encore très peu urbanisée. En Autriche-Hongrie, seules deux villes en 1400 et cinq en 1500 dépassaient 10 000 habitants.

Années de crise aux | ]

Cassovia Superioris Hungariae Civitas Primaria Košice capitale de la Haute Hongrie en 1617.

Aux turques et aux troubles religieux de la réforme et de la Contre-Réforme, la ville a vu ralentir son expansion.

La défaite des Hongrois à la Bataille de Mohács en 1526 fit remonter la frontière turque vers le nord. De nombreux Hongrois fuyant les Turcs s'installèrent dans la région à cette époque. En 1556, un incendie affaiblit la position des catholiques en faveur des protestants, nombreux parmi les populations d'origines allemandes (luthériens) et hongroises (calvinistes) en détruisant de nombreux édifices religieux. Néanmoins, à la suite de l'occupation de la ville d'Eger, l'évêché est déplacé à Košice en 1597 dans une ville à grande majorité protestante. C'est l'Empereur autrichien Rodolphe II qui entama la reconquête catholique. En 1603, un coup de force de ce dernier pour reprendre la cathédrale aux mains des protestants mena à la révolte de Étienne II Bocskai, la première des Hongrois contre les Habsbourg. Plus tard, Košice a joué un rôle de bastion pendant les soulèvements de la noblesse hongroise contre les Habsbourg, en particulier durant le soulèvement mené par François II Rákóczi qui éclata en 1703 pour se terminer par la paix de Satu Mare (hongrois : Szatmár) en 1711.

Pour lutter contre la Réforme, l'université de Košice fut fondée en 1657 par les jésuites. Celle-ci fut la seconde dans le royaume de Hongrie de l'époque après celle de Trnava fondée en 1635.

Renaissance au | ]

Carte de Kaschau/Košice vers 1840.

Les baroque, néo-classique et romantique.

En 1755, la ville est la dernière ville libre royale à accepter les réformes de l'impératrice Marie-Thérèse visant à uniformiser leurs privilèges. Grâce au domaine de la ville constitué de forêts, moulins et vignobles, les excédents de revenus lui permirent de prêter la somme de 63 600 florins à l'impératrice pour financer la guerre de Sept Ans. En 1773, la Compagnie de Jésus est expulsée et ses écoles sont reprises par d'autres ordres ; l'université est depuis lors gérée par l'État, devenant l'académie royale de Kaschau. Sous le règne de Joseph II la ville perdit définitivement sa fonction militaire en 1783 par l'annulation de son statut de forteresse et par l'ouverture d'une troisième porte dans des remparts en mauvais état.

Vue de Kaschau/Košice vers 1900.

L'industrialisation fit ses débuts à Kaschau (Košice) en 1791 avec l'implantation de la première manufacture de chapeaux mais la véritable modernisation de la ville ne se réalisa qu'après la révolution hongroise de 1848. La première machine à vapeur commença à fonctionner en 1852, le premier train arriva en gare en 1860, en 1891 les premiers trams à traction chevaline firent leur apparition jusqu'en 1914 où le réseau fut électrifié. Cependant, le développement de la ville a souffert de la concurrence de Miskolc plus proche de la capitale Budapest et en 1910, Kaschau (Košice), avec 34 entreprises industrielles et 3 230 ouvriers, ne représentait pas 1 % de la production industrielle du royaume de Hongrie.

Après le compromis austro-hongrois de 1867 une forte magyarisation de la société est entreprise. Le pouvoir hongrois, dominé par l'aristocratie, tenta de faire de Kaschau (Košice), depuis des siècles ville bilingue (slovaque - hongrois), voire trilingue (allemand), un lieu de rayonnement de la culture hongroise en Haute-Hongrie. Promue chef-lieu du comitat d'Abaúj-Torna, on y rénova la cathédrale Sainte-Élisabeth, on bâtit le Théâtre d'État, les restes de François II Rákóczi furent transférés à Kaschau/Košice le . Cette politique eut pour conséquence un nombre croissant de citoyens se déclarant hongrois dans les recensements (voir le paragraphe : Minorités ethniques).

Première république tchécoslovaque et retour à la Hongrie

Affiche de propagande hongroise montrant le lion héraldique tchécoslovaque voulant dévorer Kassa (Košice).

Le , l'indépendance de la Première république tchécoslovaque fut proclamée à Prague, mais jusqu'au Košice resta sous administration hongroise. La frontière fut tracée début 1919 par la commission internationale Lord où des géographes Alliés comme Robert Seton-Watson  ou Emmanuel de Martonne et l'historien Ernest Denis, grand défenseur de la cause tchécoslovaque, jouèrent un rôle important. Košice fut alors détachée de la Hongrie qui contesta cette décision en affirmant que « les observateurs américains censés être neutres étaient en fait des Tchèques récemment naturalisés américains, qui ont falsifié la commission d'enquête et déclaré qu'il n'y avait aucun Hongrois à Košice ». Le éclata une grève générale contre le tracé de la frontière et l'État tchécoslovaque : les fonctionnaires déclarèrent qu'ils ne reconnaissaient pas la souveraineté tchécoslovaque, démissionnèrent en bloc et on dut faire venir des fonctionnaires de la région d'Orava pour les remplacer. En mars, une révolution communiste éclata à Budapest, la République des conseils de Hongrie fut proclamée le et les troupes hongroises communistes réoccupèrent Košice et l'Est de la Slovaquie, proclamant le à Prešov la République slovaque des conseils. Cet état éphémère s'effondra rapidement et le les troupes tchécoslovaques reprirent Košice et Prešov.

La frontière hungaro-tchécoslovaque fut finalement officialisée par le Traité de Trianon mais lors du premier arbitrage de Vienne le , l'administration tchécoslovaque reçut l'ordre de quitter la ville pour le . Le à 9 heures du matin les premiers soldats hongrois entraient dans la ville et le , l'amiral Horthy, régent du royaume de Hongrie, fit célébrer son entrée dans la Première ville royale de Haute Hongrie par un défilé militaire. Les habitants d'origine hongroise l'accueillirent avec des drapeaux hongrois. Le discours de l'amiral Horthy en partie en slovaque promettait à la minorité slovaque une liberté linguistique et culturelle absolue.

C'est le bombardement de Košice (Kassa) en 1941 par des avions encore non-identifiés à ce jour qui servit à la Hongrie de prétexte pour déclarer la guerre à l'Union soviétique et participer à l'opération Barbarossa. Un second bombardement eut lieu durant l'été 1943 par les forces alliées et visait les casernes et l'aéroport. La dernière année de la Seconde Guerre mondiale a été la plus meurtrière pour la ville. Après l’occupation allemande de la Hongrie, la communauté juive fut déportée en quatre convois du au . La prise de pouvoir le du Parti des Croix fléchées dirigé par Ferenc Szálasi, originaire de Košice, fut une période de terreur durant laquelle on pendit « pour l’exemple » 12 personnes sur des arbres et des poteaux d’éclairage de la rue principale le et l’on fusilla 17 autres personnes le près de Ťahanovce.

Le , les troupes allemandes se retirèrent sans livrer bataille de la ville qui fut occupée le lendemain par les armées soviétiques et roumaines du  front ukrainien dirigées par les généraux Ivan Iefimovitch Petrov et Nicolae Rădescu sous le commandement de Fiodor Tolboukhine. Le , le gouvernement national provisoire de Hongrie établi à Debrecen annula le premier arbitrage de Vienne et Košice fut ainsi rendue à la Tchécoslovaquie reconstituée. Le elle devint pour trois mois le siège du gouvernement provisoire tchécoslovaque car Prague était toujours sous occupation allemande.

Le , le programme du gouvernement de Košice dominé par les communistes fut publié à Košice. L'épuration de Košice fut effectuée par les commissaires politiques soviétiques du NKVD qui firent la chasse aux collaborateurs, ou supposés tels, des régimes hongrois de Miklós Horthy et de Ferenc Szálasi, du Parti des Croix fléchées ou du Troisième Reich, qui furent déportés en Union soviétique, suppliciés et fusillés avec leurs familles. Le le communiste Július Mauer fut élu président du comité national de la ville. Le , les rues aux noms hongrois furent renommées.

L'après guerre

Paneláks des cités périphériques.

Les résultats des élections parlementaires de 1946 correspondirent aux résultats des autres régions slovaques et virent la victoire des démocrates sur les communistes. Durant la période gouvernement de crise d'union nationale, les communistes se préparèrent au coup de force de février 1948. Le fut créée la première milice populaire de Slovaquie et le , plus de 6 000 personnes manifestèrent leur soutien au gouvernement de Klement Gottwald. Le , la ville devint le chef-lieu de la région de Slovaquie Orientale qui comprenait les régions actuelles de Košice et de Prešov. Dans le début des années 1960, on bâtit un complexe sidérurgique à Šaca au sud de la ville. Ce fut le début d'une croissance importante du nombre d'habitants et de la construction des cités périphériques. Quand, le , les troupes du pacte de Varsovie mirent fin au printemps de Prague en occupant la Tchécoslovaquie, des habitants tentèrent d'arrêter un convoi militaire. Celui-ci répliqua en tirant dans la foule en causant la mort de sept personnes.

Les étudiants de l'université technique se joignirent à la révolution de velours, le l'université se mit en grève et tous les cours furent suspendus. Le , ils furent des dizaines de milliers à manifester sur la rue Hlavná,. En 1992, la ville recouvra ses droits de propriété sur les forêts nationalisées en 1948.

Au niveau de la Tchécoslovaquie, la ville occupait la cinquième place par sa population.

Depuis le

La succession des puissances de tutelle et grands événements du début du  siècle à nos jours est représentée ci-dessous :

SlovaquieRépublique fédérale tchèque et slovaqueRépublique socialiste tchécoslovaqueTroisième République tchécoslovaqueRoyaume de Hongrie (1920-1946)Première République tchécoslovaqueAutriche-Hongrie


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Culture

Musique

La ville de Košice est dotée d'un orchestre symphonique, la Philharmonie d'État de Košice (en slovaque Štátna filharmónia Košice) créée en 1968. Elle se produit au Dom umenia (Maison des Arts), ancienne synagogue reconvertie en salle de concerts. C'est le deuxième orchestre du pays en importance, derrière l'Orchestre philharmonique slovaque basé à Bratislava.

Théâtres

Intérieur du Théâtre d'État.

Le Théâtre d'État, qui présente un programme classique, est le principal de la ville. Il est animé par trois troupes professionnelles l'une de théâtre, l'autre de ballet et la dernière d'opéra se produisant sur deux scènes. La première, la principale, est située dans le bâtiment historique de 1899, l'on y joue principalement du ballet et de l'opéra, parfois du théâtre. La seconde, la petite scène (slovaque : Malá Scéna), se situe à proximité dans un bâtiment de style Art nouveau et est consacrée exclusivement aux représentations théâtrales. Le Théâtre de marionnettes (slovaque : Bábkové divadlo) présente, depuis le , un programme pour les petits et les grands et depuis 1995, le studio Jorik le complète en jouant dans les mêmes locaux pour un public jeune un théâtre de type expérimental,. Divadlo na peróne (français : Théâtre sur le quai), fondé en 2005, est un petit théâtre indépendant et contemporain qui se produit dans le centre culturel Tabačka kulturfabrik. Le Théâtre Cassia Košice programme des comédies et des comédies musicales dans une ancienne salle de cinéma.

Les minorités ethniques hongroise, depuis 1969, avec le théâtre Thália et roms, depuis 1992, avec le théâtre Romathan ont leurs propres scènes et troupes professionnelles.

Musées

Konštantín Bauer, De l'ancienne Cassovie (1928).

En 1872, est fondé le Musée de la Haute Hongrie, aujourd'hui, Musée de la Slovaquie de l'Est. Il présente sur plusieurs sites une exposition sur l'histoire de l'Est de la Slovaquie depuis l'âge de la pierre. On peut y admirer le "Trésor de Košice" retrouvé en 1935 sous le 68, de la rue Hlavná et composé de 2 920 pièces d'or ; l'église en bois du village de Kožuchovce, déplacée et remontée à Košice en 1927 ; le Rodošto, réplique de l'habitation de François II Rákóczi durant son exil en Turquie construite en 1943; l'ancienne prison de Mikluš. Il présente aussi des expositions d'art, de numismatique et de la nature des Carpates, c'est le musée le plus visité de la ville et sa collection est riche de plus de 500 000 objets.

Le Musée slovaque des techniques présente une collection d'objets qui décrivent l'histoire des techniques à partir du  siècle, notamment dans le domaine du travail des métaux, de l'extraction minière, de l'horlogerie, de la physique et de la chimie. Un planétarium et le musée de l'aviation y sont associés ainsi que huit autres expositions décentralisées à Prešov, Vlachovo, Medzev, Moldava nad Bodvou, Spišská Belá, Budimír et Bratislava.

La Galerie de la Slovaquie de l'Est, fondée en 1951, expose plus de 6 400 œuvres artistiques principalement de l'Est de la Slovaquie des et  siècle. Elle est située depuis 1992 dans les anciens bâtiments du gouverneur du comitat en style baroco-classique.

Il existe au centre, en plus des trois institutions déjà mentionnées, deux petits musées. Le premier, le Musée Vojtech Löffler, est consacré au sculpteur local Vojtech Löffler et propose une rétrospective de ses œuvres dans la maison où l'artiste a vécu. Le second, le Musée de figurine en cire est le premier de ce type en Slovaquie. Il est implanté dans la Tour Urban à proximité immédiate de la cathédrale.

Le jardin zoologique et le jardin botanique sont les musées du vivant de Košice. Le zoo de 288 ha est considéré comme le plus grand d'Europe centrale par sa superficie. Il présentait, en 2007, 845 animaux de 151 espèces différentes présentes sur 5 continents. Il est situé à 7km du centre-ville de Košice dans le quartier de Kavečany. Le jardin botanique est tenu par l'Université Pavol Jozef Šafárik. Ses serres présente toute l’année une collection de plantes tropicales et subtropicales en particulier des orchidées et des cactus. L’arboretum de 20 ha est constitué de 287 taxons indigènes et introduits.

Cinémas

Le premier cinéma permanent à Košice a ouvert ses portes le sous le nom de Uránia. Sous le régime communiste, on comptait plusieurs salles de cinéma dispersé en ville dont la plus grande, le cinéma Družba, fut construite en 1973 dans le quartier de Terasa et avait une capacité de 500 spectateurs. En 2008, il existait encore en ville cinq petits cinémas à une salle. Le paysage cinématographique a depuis profondément changé avec l'arrivée des complexes multisalles associés à un centre commercial Optima en 2008 et Galéria en 2009. Au total, 11 salles pour 2 200 places ont été ouvertes en l'espace d'un an et un troisième complexe est en construction dans le futur centre commercial Aupark. Actuellement, en plus de ces complexes multisalles, seul le cinéma Úsmev dans le centre-ville et le cinéma alternatif Biograf sont en activité.

Centres culturels alternatifs

Dans le cadre de Košice capitale européenne de la culture en 2013, un site de casernes désaffectées a fait la place à Kasárne Kulturpark, un centre culturel consacré aux arts contemporains et à la culture moderne et indépendante accueillant tous types d'événements culturels. Le second centre, le Tabačka kulturfabrik, est un espace logé dans d'anciens locaux industriels proche du centre-ville et propose au public des expositions, des représentations théâtrales, musicales, de danse ou de productions multimédia.

Événements culturels

La Commission européenne a annoncé le que Košice serait, avec la ville française de Marseille, Capitale européenne de la culture en 2013. Dans ce cadre, de nouveaux événements culturels sont proposés comme une Nuit Blanche (slovaque : Biela noc) organisé pour la première fois en octobre 2010. D'autres événements annuels antérieurs à la nomination de capitale culturelle sont le Cassovia folkfest, un festival folklorique, et le festival des télévisions locales Zlatý žobrák en juin, le festival gastronomique Gurmán Fest en septembre. En octobre, sont organisés le JAZZ festival et le Festival Moon Ride un festival d'art contemporain.

La Philharmonie d'État de Košice, en plus de son programme régulier de concerts de musique classique, organise trois festivals annuels, le Printemps musical de Košice (slovaque : Košická hudobná jar), le Festival international d'orgue (slovaque : Medzinárodný organový festival) et le festival Ars nova Cassoviæ (Festival des arts contemporains) depuis 2003.

Curiosité

Jusqu'en 2007, Joseph Staline (décédé en 1953) faisait partie de la liste des citoyens d'honneur de Košice.

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Košice dans la littérature

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