Salvan

Salvan : descriptif

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Salvan

Salvan est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Saint-Maurice.

Géographie

Salvan est située dans la vallée du Trient. La route vers Martigny la relie à la vallée du Rhône et emprunte le pont du Gueuroz. La ligne de chemin de fer Martigny-Châtelard la relie à Vernayaz et à la Haute-Savoie (Chamonix).

Le territoire de Salvan s'étend sur 53,54 . Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 2,1 % de sa superficie, les surfaces agricoles 6,3 %, les surfaces boisées 29,5 % et les surfaces improductives 62,0 %.

La commune est limitrophe de Evionnaz au Nord, Vernayaz à l’Est, Martigny et Martigny-Combe au Sud-Est, Finhaut au Sud, et la commune de Sixt-Fer-à-Cheval en France à l’Ouest.

  1. «  » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. Office fédéral de la statistique, «  » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la commune remonte à une forme latine Sĭlvānum, qui peut correspondre directement au nom d'une personne (Sĭlvānus) ou à une tournure elliptique désignant un lieu appartenant à une personne nommée Silvus ou Silva.

La commune se nomme Servan en patois valaisan. Son ancien nom allemand est Salvenach.

  1. «  », sur toponymes.ch (consulté le ).
  2. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 ISBN ), p. 119

Histoire

Le nom de Salvan vient du latin "Sylva" qui signifie « forêt ».

Une légende raconte que les habitants du hameau de Salvagny dans la vallée de Sixt seraient venus de Salvan au .

Salvan, sur un plateau bien exposé et proche des gorges du Trient, serait « une des premières parmi les villégiatures alpestres ». Le chemin de fer arrive dans la vallée du Rhône en 1859, Vernayaz devient alors le point de départ des diligences pour Salvan, Finhaut et Chamonix.

Durant l'été 1895, Guglielmo Marconi réalisa une liaison de télégraphie sans fil entre Salvan et les Marécottes, distants de 1,5 IEEE)qui a fixé une plaque de bronze sur la Pierre Bergère, bloc erratique sur lequel Marconi avait déposé son appareil émetteur. Cette expérimentation, qui est fondée sur un témoignage oral et sur la mémoire collective des habitants de Salvan, a toutefois fait l'objet d'une polémique en Italie. Malgré cela, le , l'Union internationale des télécommunications a reconnu la « contribution inestimable » de Salvan au patrimoine des télécommunications.

La commune a été divisée en 1912, avec la création de la commune de Vernayaz.

Un atelier d’horlogerie existe à Salvan dès 1952. C’est atelier qui dépend en 1970 de Sandoz S.A. est alors intégré à la société Garde-Temps S.A. de Neuchâtel.

La route d’accès à Salvan depuis la plaine est considérablement améliorée à l’été 1972, avec la réalisation d’un tunnel d’une longueur de 506 .

Lors des élections de 1972, Hélène Bossy est élue juge de commune à Salvan. C'est la première femme à accéder à cette fonction dans l’histoire du Valais.

Le , la commune fut le théâtre du suicide collectif de 25 adeptes de la secte Ordre du Temple solaire.

En , les sœurs oblates de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, auparavant installées à Menzingen, vinrent y fonder le noviciat Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Le lieu est ouvert au public dans le cadre de la messe dominicale et hebdomadaire.

  1. Yves Fournier, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur commune.salvan.ch (consulté le ).
  2. « Un village incendié », Gazette de Lausanne du 23 mars 1912.
  3. Suisse, Les Guides bleus, Librairie Hachette, 1956.
  4. Yves Fournier, «  », sur valleedutrient-vallorcine.com (consulté le ).
  5. Yves Fournier, «  » (consulté le ).
  6. « Guglielmo Marconi: duello italo-svizzero », SwissInfo, septembre 2008.
  7. « Discours de Dr Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l'UIT - Salvan, Patrimoine des Télécommunications, 26 septembre 2008 », site de l’UIT.
  8. « Chronique valaisanne – Le Grand Conseil », Gazette de Lausanne du 17 novembre 1910.
  9. « Expériences valaisannes : décentralisation et développement industriel », Gazette de Lausanne, 19 août 1952.
  10. « Nouvelle concentration horlogère : Invista et Sandoz s’intègrent dans le holding Garde-Temps », Gazette de Lausanne, 31 octobre 1970.
  11. « Un tunnel de modeste dimension mais d’importance capitale », Gazette de Lausanne, 22 juillet 1972.
  12. « Élections en Valais : Boom féministe », Gazette de Lausanne, 5 décembre 1972.
  13. Alexandre Bochatay, « 25 morts à Salvan : la population en émoi », Gazette de Lausanne, 6 octobre 1994. Alexandre Bochatay, « Les chalets « maudits » de Salvan », Gazette de Lausanne, 5 novembre 1994.
  14. La Dzappe, bulletin communal, octobre 1999
  15. « Salvan », site du district suisse de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.

Héraldique

Blasonnement :
« D'argent au sapin au naturel issant de trois coupeaux de sinople, chapé ployé de gueules à la croix tréflée d'argent à dextre et à l'étoile à sept rais du même à senestre. »

Les armoiries de Salvan sont adoptées officiellement en 1933, bien qu'elles soient déjà utilisées avant. La croix tréflée est une référence à l'abbaye de Saint-Maurice, tandis que le sapin symbolise le nom de la commune.

  1. Léon Dupont Lachenal, « Les armoiries communales de Salvan, Finhaut et Vernayaz », Annales valaisannes,‎ , lire en ligne).
  2. Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 présentation en ligne, lire en ligne), p. 164.

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Salvan dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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