Rouyn-Noranda
Localisation
Rouyn-Noranda : descriptif
- Rouyn-Noranda
Rouyn-Noranda est une ville et une municipalité régionale de comté et, depuis 1966, le chef-lieu de la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue au nord-ouest du Québec, au Canada
Au début du XXIe siècle, son économie est basée sur l'exploitation et la transformation des ressources minières et forestières, la fabrication d'équipements pour ces industries et un secteur tertiaire développé, dont les services administratifs
29e ville en importance au Québec lors du dernier recensement en 2021, la population est de 42 313, alors que le gouvernement du Québec l'estime en 2023 à 43 073 habitants. Le nom a pour origine les anciennes municipalités de Rouyn et de Noranda qui ont été fondées à la suite de la découverte en 1917 d'un riche gisement de cuivre sur les rives du lac Osisko
Les deux villes ont été fusionnées en 1986 puis avec plusieurs municipalités environnantes entre 1995 et 2001
Même si elle constitue en 2022 une municipalité régionale de comté, son nom officiel reste « Ville de Rouyn-Noranda ».
Toponymie
La ville de Rouyn tire son nom du canton éponyme dans lequel elle se situe. Le nom de Rouyn se veut un hommage à Jean-Baptiste de Rouyn, chevalier, seigneur de Saint-Maurice, en Lorraine, capitaine d'infanterie et membre du régiment Royal-Roussillon de Montcalm en 1759. Gravement blessé durant la bataille de Sainte-Foy en 1760, il reçoit la croix de Saint-Louis, puis retourne en France et y meurt.
L'appellation Noranda résulte de la contraction de Northern Canada qui, à l'origine, devait prendre la forme de Norcanda, mais se mua en sa forme actuelle par suite de la négligence d'un imprimeur distrait. Le toponyme algonquin de la ville est Conia Asini
- « Lettres du chevalier de Lévis concernant la guerre du Canada (1756-1760) » par François Gaston de Lévis
- Gourd (1988), p. 1890.
- L'homme de Neawigak : et autres histoires algonquines de Joseph 'Josie' Mathias, (ISBN ). Fiche sur le site de la « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Géographie
Territoire
La MRC de Rouyn-Noranda possède de nombreux sites écotouristiques ainsi que des infrastructures importantes. Le plus connu des sites est le Parc national d'Aiguebelle dont la majeure partie du territoire est située dans le quartier de Mont-Brun. Plusieurs aires protégées dont la Réserve de biodiversité des Lacs-Vaudray-et-Joannès et la Réserve de biodiversité Opasatica contribuent à la conservation des milieux naturels des Basses-Terres du lac Témiscamingue. Une station de ski alpin a été aménagée sur le Mont Kanasuta depuis 1961. Les Collines Kékéko, principalement accessibles par la route 391, offrent de magnifiques paysages pour la randonnée pédestre.
Parmi les infrastructures principales autres que les mines, il y a les centrales hydroélectriques de Rapide-2 et de Rapide-7 d'Hydro-Québec, érigées sur la rivière des Outaouais, ainsi qu'un aéroport régional dont le code IATA international est YUY.
Selon les données statistiques annuelles compilées par le Ministère des affaires municipales et de l'Habitation du Québec (MAMH), la valeur foncière totale des bâtiments et terrains taxables sis sur le territoire de la Ville de Rouyn-Noranda s'établissait à 5,198 milliards ($CAD) en 2020.
Municipalités limitrophes
Rapide-Danseur, Lac-Duparquet, Duparquet |
Sainte-Germaine-Boulé, Taschereau | Sainte-Gertrude-Manneville, Preissac |
||
District de Cochrane,District de Timiskaming Ontario | N | Rivière-Héva, Val-d'Or | ||
O Rouyn-Noranda E | ||||
S | ||||
Nédélec | Rémigny, Laforce | Les Lacs-du-Témiscamingue |
Climat
Rouyn-Noranda
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
75
−19
−21
|
38
−15
−18
|
60
−6
−16
|
88
6
−6
|
88
20
4
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87
21
10
|
100
20
13
|
132
20
10
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132
15
8
|
160
8
−2
|
92
−3
−8
|
76
−13
−17
|
Le climat de Rouyn-Noranda est un climat subarctique, un intermédiaire entre le climat tempéré et le climat polaire. Les étés sont moins chauds et les hivers plus rigoureux que dans le climat tempéré. La végétation correspond à la forêt boréale, mixte par endroits. Les températures moyennes oscillent entre −18 . Si en hiver, il est plus fréquent de rencontrer des températures avoisinant les -20 à −40 indice humidex souvent élevé. Fait marquant, vers la fin de une tempête de neige s'est abattue sur la région qui, aux dires des témoins, fut « la plus terrible que l'on ait vue depuis très longtemps ». La neige est tombée ainsi pendant 3 jours, ensevelissant tout sur son passage,. La dernière neige tombe parfois dans le mois de juin.
- MAMH - Ministère des Affaires Municipales et de l'Habitation du Québec, « », (consulté le )
- « » (consulté le )
- Statistiques: Rouyn-Noranda, QC
- Zone Environnement- ICI.Radio-Canada.ca, « », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Une tempête comme on n'en avait jamais vue… par Louise-Hélène Audet, Source Journal La Frontière, 27 mars 1947.
Histoire
L'occupation autochtone du territoire
Les alentours de Rouyn-Noranda sont habités depuis 8 000 ans par les peuples autochtones. Selon certaines recherches archéologiques, les peuples algonquiens occupent ce territoire depuis au moins le Européens, les « Témiscamingues » apparentés aux Algonquins et les « Abitibis », apparentés aux Cris de la baie James se partagent cette zone et les échanges entre ces deux peuples frères semblent pacifiques,. Les Témiscamingues peuplent le pourtour du lac Témiscamingue et s'auto-désignent Sagi wan icana bi alors que les Abitibis peuplent le pourtour du lac Abitibi et s'auto-désignent Apittipi anissinape qui signifie « Gens du lac à coloration foncée ».
Le commerce des fourrures
En 1658, Gabriel Druillettes fait une première description géographique de la région. Il retrace la route des canots se rendant en Jamésie, celle qui franchit le partage des eaux par le lac des Quinze, l'Outaouais et le lac Abitibi. Cette route emprunte ici les lacs Opasatica, Dasserat, Duparquet puis Abitibi.
Le territoire abitibien voit donc les premières expéditions européennes vers 1670 sous la direction de Radisson, expéditions inhérentes à une stratégie de développement de la traite des fourrures dans la région de la baie d'Hudson et des colonies de la Nouvelle-France.Entre 1620 et 1630, les Hurons et les Iroquois tissent des alliances privilégiées avec respectivement les Français et les Anglais. Les Iroquois, qui veulent s'assurer de conserver leur avantage commercial dans la vente des fourrures vont lancer vers le nord des raids de guérilla entre 1630 et 1640. N'ayant pu obtenir l'exclusivité du commerce, les Iroquois, qui ont acquis une supériorité militaire avec l'achat de centaines d'arquebuses, vont pratiquer des raids de rapine contre les convois algonquiens de fourrures en route vers les postes de traites français. Vers 1650, l'augmentation des frais demandés par les Outaouais va obliger les Français à recourir au service de traiteurs indépendants et moins onéreux, les coureurs des bois.
Au milieu du Baie d'Hudson. En 1686, afin d'éliminer la concurrence, Pierre Chevalier de Troyes monte donc une expédition afin d'y déloger les Anglais. À cette occasion, il dirige la troupe de Pierre, Paul et Jacques Le Moyne et d'une centaine d'hommes dont 30 Français et 70 Canadiens. Parti de Montréal au mois de , l'expédition se trouve dans les environs des lacs Opasatica et Dasserat au mois de . Pierre de Troyes décrit que « Le trente unie., et dernier jour du mois (de mai 1686), nous partimes et entrâmes dans un petit ruisseau dont l'eau estoit a peine suffisante pour porter nos canots. Nous finies cinq lieues ce jour la et trois portages au dernier desquels je fus ou estoit la séparation des eaux, et par conséquent la hauteur de la terre et du monde, que dans ce voiage la mer estoit egallement basses aux costes du Canada et de la baye du nord (...) Le premier jour de juin, le reste de nos gens arriva et le temps s'estant mis au calme, nous nous mîmes en route sur le dix heures du matin et traversâmes le lac (Dasserat), qui a cinq lieux d'un portage a l'autre. (...) Nous en fimes quatre cette journée la, qui ne sont qu'a une portée de fusil les uns des autres, et traversés par de petits lacs. Je fus camper au bas du quatriesme. »
En 1713, le traité d'Utrecht concède aux Anglais le territoire de la Baie d'Hudson sans que l'on[Qui ?] sache vraiment où s'arrêtent les frontières intérieures. Le Fort Témiscamingue, érigé en un point névralgique sur la berge est du lac Témiscamingue par un commerçant français Guillaume Pothier de Pommeroy et six hommes en 1720 sur des terres Anicinabek, devient à l'époque un important carrefour pour la traite des fourrures le long de la route de traite de la baie d'Hudson.
La défaite française est officialisée par le traité de Paris en 1763 et vient mettre fin à la guerre de Sept Ans. À ce moment, la France doit choisir entre sa colonie de Nouvelle-France ou ses colonies des Antilles. La France opte pour les Antilles à cause de la présence de ressources naturelles facilement exploitables et aussi parce qu'elle sait qu'elle est incapable de défendre sa petite colonie de Nouvelle-France face aux prospères colonies britanniques.
La nouvelle compagnie du Nord-Ouest de Montréal, principal employeur de la région entre en concurrence directe avec la Compagnie de la Baie d'Hudson qui opère déjà depuis un siècle. Cette concurrence dégénère en affrontements armés de 1795 jusqu'en 1821, date de leur fusion. En Europe, la mode de la soie sonne le glas du castor et dès les débuts du 1836, c'est aussi un autre type d'entreprise qui se met en place, les missionnaires des Oblats vont forcer à l'évangélisation des Anicinabek qui semblent désormais être un groupe de symbiose.
1898 : rattachement du Nord-Ouest au Québec
Le , après une quinzaine d'années de pourparlers, le ministre Marchand obtient le rattachement du territoire du Nord-Ouest à la province de Québec. Avant cette date, la région n'avait fait l'objet d'aucune évaluation ou cession de ressources forestières. Aucun accès routier n'existait et la ligne du partage des eaux était depuis toujours un frein au développement de la région. Le réseau hydrographique favorisait en fait la colonisation en permettant un flottage efficace et peu couteux vers le bassin versant du fleuve Saint-Laurent.
En 1897, le milieu minier canadien entrevoit un avenir prometteur pour ce territoire avec l'existence d'une large bande de roches huronniennes. Quarante-neuf cantons sont arpentés. Adélard Turgeon, ministre de la Colonisation et des Mines, choisit des noms à la mémoire de la campagne de défense de la Nouvelle-France du marquis de Montcalm en 1760. Ainsi, les cantons les plus au nord, suivant la ligne du chemin de fer transcontinental, portent d'ouest en est les noms des sept régiments de l'armée de Montcalm (La Reine, La Sarre, Languedoc, Royal-Roussillon, Béarn, Guyenne, Berry). Puis, sous chacun de ces cantons, du nord vers le sud, se trouvent six cantons qui portent les noms d'officiers de chaque régiment. Sur le territoire de Rouyn-Noranda, les noms des cantons rappellent donc différents officiers de divers régiments (Rouyn, Cadillac, Bellecombe, Cléricy, Montbeillard, Destor, D'Alembert, Pontleroy, Désandrouins, etc.).
Une mine, une ville : la naissance de Rouyn-Noranda
Au début des années 1900, la région de Rouyn-Noranda n'est qu'une vaste forêt sauvage traversée de rivières et de nombreux lacs pratiquement inaccessibles. Un prospecteur de la Nouvelle-Écosse, Edmund Horne, s'aventure sur les rives du lac Osisko pour la première fois en 1911. Il revient deux autres fois pour fouiller le sol et y découvre finalement des gisements de cuivre d'une grande teneur. Edmund Horne jalonne 670 acres sur la rive nord du lac Osisko, qui signifie « rat musqué » en algonquin.
En 1922, le Thomson-Chadbourne Syndicate, un syndicat minier de New York, se porte acquéreur des terrains et fonde la société Noranda Mines Limited. Dans son premier rapport annuel daté de 1923, la compagnie estime les réserves à 7 500 000 CA$. Cela déclenche une ruée minière. Des cabanes de bois apparaissent ici et là sur les bords du lac et il est bientôt question d'un village.
En 1924, Joseph Dumulon et ses fils construisent un magasin général sur la rive sud du lac. Le , un jeudi, l'abbé Fougère y célèbre la première messe. Sur ce coin de terre plein de promesses, une cinquantaine de personnes prient ensemble pour la première fois, regroupées autour d'un comptoir servant d'autel. Outre un hôtel rudimentaire, l'hôtel Osisko et quelques cabanes qui abritent les colons, un grand camp se dresse sur une pointe avançant dans le lac. À l'est, s'élève le camp des garde-feux puis, en face, le bureau du syndicat dans lequel les emplacements de la future ville sont vendus. Albert Pelletier, suivi de trois religieuses, est le premier curé à s'installer dans l'école Saint-Louis, érigée la même année.
Les deux villes sont érigées en municipalités la même année, soit le pour Noranda, et le 5 mai pour Rouyn. Alors que le développement de Noranda est planifié, organisé et contrôlé par la Noranda Mines, celui de Rouyn est plus désordonné. Avec la construction et la mise en opération de la fonderie, la route vers Macamic puis l’arrivée du tronçon de 43 miles reliant Taschereau en Abitibi à Noranda du National Transcontinental Railway la même année et celui de l’Ontario Northland Railway en 1927, des milliers de mineurs, seuls ou avec leurs familles, débarquent en ville pour travailler à la mine Noranda et à la fonderie. Les deux villes comptent 25 000 âmes en 1927. Selon le recensement de 1931, les immigrants représentent plus du quart de la population des villes sœurs, des Finlandais, des Polonais, des Ukrainiens, des Russes et des Italiens principalement. De nouvelles vagues d’immigrants venus d’Europe centrale et d’Europe de l’Est après la .
En 1926, le théâtre Régal, l'hôpital des Saints-Anges et l'église anglicane St. Bede's sont construits. Rouyn et Noranda comptent 27 abonnés au téléphone. L'unique annuaire pour toute la région québécoise et ontarienne s'intitule : Temiscaming Telephone Directory. Il contient 88 pages, annonces incluses. Les numéros privilégiés sont le 1 pour le curé Pelletier et le 10 pour la mine Noranda. Le curé a dû plaider sa cause pour obtenir le numéro 1. En 1927, l’église Saint-Michel Archange est érigée. En 1928 suivent la gare du Transcontinental et l’Hôtel de ville de Rouyn, l’Hôtel Noranda et l’aréna. En 1929, l’Hôpital Youville voit le jour,.
Durant la crise économique de 1929, le gouvernement du Québec encourage l'implantation de colons vers le Nord pour contrer l'exode vers la Nouvelle-Angleterre. Des gens affluent de partout, gonflés d'espoir et d'enthousiasme.
Ce n’est qu’en 1939 que Rouyn et Noranda sont reliées à Montréal par la route. L’aéroport arrive dix ans plus tard.
En 1966, la ville de Rouyn devient la capitale administrative régionale, siège de plusieurs bureaux régionaux de différents ministères du gouvernement du Québec. Les deux villes jumelles de Rouyn et Noranda sont fusionnées en 1986 pour former une seule entité.
En 1997, Transports Canada cède la propriété de l'aéroport de Rouyn-Noranda à la Ville. Depuis, l'aéroport, situé sur la rive est de la rivière Kinojévis à 16 km du centre-ville, joue un rôle majeur sur l'échiquier du développement économique et industriel de la communauté.
Rouyn-Noranda a été fusionnée avec plusieurs municipalités environnantes entre 1995 et 2001 : avec les villages limitrophes de Granada, de Lac-Dufault et de Beaudry tout d'abord, puis le avec Bellecombe, Cléricy, Cloutier, D'Alembert, Destor, Évain, McWatters, Arntfield, Montbeillard, Mont-Brun, Rollet et Cadillac, désormais appelées quartiers, ainsi que des ex-territoires non organisés de Lac-Montanier, Lac-Surimau et Rapide-des-Cèdres. À la suite des réorganisations municipales québécoises de 2002, l'ensemble des municipalités de la MRC de Rouyn-Noranda sont fusionnées. En 2022, la Ville de Rouyn-Noranda a le double statut de MRC et de municipalité locale,.
La région conserve toujours ses activités industrielles (minières et forestières) et a développé ses attraits culturels et touristiques (festivals, randonnées, pourvoiries, etc.).
Chronologie
Chronologie des villes et cantons situés désormais dans l'actuelle MRC de Rouyn-Noranda :
- 1907 : Fondation du canton de Cléricy.
- 1916 : Fondation du canton de Rouyn.
- 1916 : Fondation du canton de Cadillac.
- 1920 : Fondation du canton de Bellecombe.
- 1920 : Fondation du canton de Montbeillard.
- 1926 : Le canton de Rouyn devient le village de Rouyn.
- 1926 : Fondation de la ville de Noranda.
- 1927 : Le village de Rouyn devient la ville de Rouyn.
- 1932 : Fondation du village de Rollet.
- 1935 : Fondation du canton de Destor.
- 1940 : Le canton de Cadillac devient le village de Cadillac.
- 1948 : Le village de Cadillac devient la ville de Cadillac.
- 1948 : Fondation de la municipalité d'Évain.
- 1954 : Le village d'Évain se détache de la municipalité d'Évain.
- 1976 : Création de la nouvelle municipalité d'Évain par la fusion de l'ancienne municipalité et du village d'Évain.
- 1978 : Le canton de Cléricy devient la municipalité de Saint-Joseph-de-Cléricy.
- 1978 : Fondation de la municipalité de Saint-Guillaume-de-Granada.
- 1978 : Le canton de Bellecombe devient une municipalité.
- 1978 : Fondation de la municipalité de Saint-Norbert-de-Mont-Brun.
- 1979 : Fondation de la municipalité de Beaudry.
- 1979 : Fondation de la municipalité de Cloutier.
- 1979 : Fondation de la municipalité de Kinojévis.
- 1979 : Fondation de la municipalité de Rollet.
- 1980 : Fondation de la municipalité d'Arntfield.
- 1980 : Fondation du village de Lac-Dufault.
- 1980 : Fondation de la municipalité de D'Alembert.
- 1980 : Le canton de Montbeillard devient une municipalité.
- 1981 : Le canton de Destor devient la municipalité de Destor.
- 1981 : La municipalité de Kinojévis devient la municipalité de McWatters.
- 1986 : Création de la ville de Rouyn-Noranda par la fusion des villes de Rouyn et de Noranda.
- 1995 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville et de la municipalité de Saint-Guillaume-de-Granada.
- 1997 : La municipalité de Saint-Norbert-de-Mont-Brun devient la municipalité de Mont-Brun.
- 1997 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville et du village de Lac-Dufault.
- 1998 : La municipalité de Saint-Joseph-de-Cléricy devient la municipalité de Cléricy.
- 2000 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville et de la municipalité de Beaudry.
- 2002 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville, de la ville de Cadillac et des municipalités d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet. Le quartier Mont-Brun est l'un des quartiers les plus éloignés du noyau urbain de Rouyn-Noranda. Le noyau du villageois est situé à 44 kilomètres au nord-est du centre-ville.
- Tiré de la relation de la Nouvelle France en 1639 et 1640 du Père Vimont jésuite.
- Histoire de l'Abitibi Témiscamingue. Collectif Odette Vincent, M. Asselin, B. Beaudry Gourd, C. Mercier, R. Viau, M. Côté, J-P Marquis, M. Riopel, C. Sabourin, 1995, IQRC, Collection Les régions du Québec, (ISBN )
- Bassins versants - L'Observatoire de l'Abitibi-Témiscamingue
- "Journal de l'expédition du chevalier de Troyes à la baie d'Hudson en 1686"
- Benoît-Beaudry Gourd, L'Abitibi-Témiscamingue minier 1910-1950. In Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, Odette Vincent (Éd.), Québec, Institut québécois de recherche sur la culture (IQRC), , 763 ISBN ), p. 283-320
- Sébastien Tessier, « Chemin de fer Transcontinental: la colonisation de l'Abitibi et la guerre de Noranda », Radio-Canada, (lire en ligne)
- Benoît-Beaudry Gourd, Avec le rêve pour bagage. Les immigrants à Rouyn-Noranda 1925-1980, Rouyn-Noranda, Éditions du Quartz, , 96 ISBN ), p. 31-50
- Jocelyne Saucier, Louise-Hélène Audet, Benoît-Beaudry Gourd, Marthe Bégin, Rouyn-Noranda. Quelle histoire... en photos!. 1926-2001, Rouyn-Noranda, Éditions Comité des Festivités du ISBN )
- Denys Chabot, L'Abitibi minière, Val-d'Or, Société d'histoire et de généalogie de Val-d'Or, , 407 ISBN ), p. 52-75
- Toponymie : Rouyn-Noranda (ville)
- Rouyn-Noranda (territoire équivalent à une MRC)
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Rouyn-Noranda dans la littérature
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