Rio de Janeiro, Brasilien

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Rio de Janeiro : descriptif

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Rio de Janeiro

Rio de Janeiro (/ˈʁi.u d(ʒi) ʒɐˈnejɾu/), souvent désignée simplement sous le nom de Rio, est par sa population la deuxième ville du Brésil après São Paulo

Située dans le Sud-Est du pays, elle est la capitale de l'État de Rio de Janeiro après avoir été celle du Brésil jusqu'en 1960

Avec ses 6,5 millions d'habitants dans la ville en 2021 (communément appelés Cariocas, la variante Carioques existant aussi en français) et 12,62 millions dans l'aire urbaine, Rio de Janeiro est l'une des métropoles les plus importantes du continent américain

Surnommée La Ville Merveilleuse (Cidade Maravilhosa), elle est mondialement connue pour son carnaval, ses plages (Copacabana, Leblon et Ipanema), son Pain de Sucre, sa statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado ou encore son stade du Maracana

Plus importante destination touristique internationale au Brésil, en Amérique latine et dans tout l’hémisphère sud (en 2008), Rio de Janeiro est la ville brésilienne la plus connue à l’étranger, fonctionnant comme un « miroir » national, que ce soit positivement ou négativement

Elle fut successivement la capitale de la colonie portugaise du Brésil (1763-1808), capitale du Royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves, à la suite de l'exil de la cour du Portugal lors de l'invasion de ce pays par les troupes napoléoniennes (1808-1821), puis de l'empire du Brésil (1822-1889), de la República Velha (1889-1930), de l’Estado Novo (1937-1945) et du début de la Deuxième République jusqu'en 1960 et au déplacement de la capitale à Brasilia

Une partie de la ville a été désignée site du patrimoine mondial par l’UNESCO le 1er juillet 2012,. Rio de Janeiro est considérée comme une ville mondiale et est l'un des principaux centres culturels, économiques et financiers du Brésil

Elle possède le second PIB du pays et abrite le siège des principales compagnies pétrolières (Petrobras) et de médias (Grupo Globo) du Brésil

La ville a accueilli les Journées mondiales de la jeunesse 2013, les Coupes du monde de football de 1950 et de 2014 et enfin, en 2016, les Jeux olympiques d'été.

Toponymie

Rio de Janeiro désigne à l'origine la baie de Guanabara, nom donné le

Selon certains historiens, le nom initial était Ria de Janeiro « baie de janvier », puis une confusion se produisit entre le mot ria, qui à l'époque pouvait désigner une baie ou un bras de mer, et rio « rivière ». Par la suite, le nom de la baie fut fixé sous la forme Rio de Janeiro « rivière de janvier ». Selon d'autres, c'est Amerigo Vespucci qui, lors de son Amérique du Sud, aurait pris la baie de Guanabara pour l'embouchure d'un fleuve auquel il attribua le nom du mois,.

La ville fut fondée en 1565 sous le nom de São Sebastião do Rio de Janeiro qui se traduit par Saint-Sébastien du fleuve de janvier. Mais très vite Rio de Janeiro et même Rio vont s'imposer dans l'usage. On trouve en français une variante, aujourd'hui archaïque : Riogénaire.

Les habitants de la ville sont des  , mot venant du tupi mais dont le sens originel est controversé. Les habitants de l'État de Rio de Janeiro sont, eux, des Fluminenses ("fluviaux", d'après le latin flumen "fleuve").

  1. (pt) Jorge Couto, 1995, A Construção do Brasil, Lisbon: Cosmos.
  2. (pt) Vasco Mariz, « Os Fundadores do Rio de Janeiro: Vespucci, Villegagnon ou Estácio de Sá ? », dans Brasil-França. Relações históricas no periodo colonial, Rio de Janeiro : Biblioteca do Exército, 2006, p. 80.
  3. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, 1994 (ISBN ), p. 405.
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  6. C. Charpentier Cossigny, Voyage à Canton, capitale de la province de ce nom, à la Chine, par Gorée, le Cap de Bonne-Espérance, et les Isles de France et de la Réunion : suivi d'observations sur le voyage à la Chine, de Lord Macartney et du Citoyen Van-Braam, et d'un Esquisse des arts des Indiens et des Chinois., 477 rue de la Harpe, Paris, France, chez André, 1798-1799 (lire en ligne), « Un Négociant Portugais établi à Rio-Janeiro (que nous prononçons en français Riogénaire) [...] » (pg. 177).

Histoire

Époque précolombienne

Le littoral de l'État actuel de Rio de Janeiro a été habité initialement par des Amérindiens du groupe linguistique macro-jê. Vers l'an 1000, la région est conquise par des locuteurs d'une langue tupi, provenant de l'Amazone. Les Tamoios, aussi connus comme Tupinamba, vivent autour de la baie de Guanabara au .

Les premiers Européens (1502-1555)

Le site actuel de la ville de Rio de Janeiro a été accosté par des européens pour la première fois le

Le trajet qu'il suit alors n'est pas attesté, mais Vespucci prétend avoir continué vers le sud. Il aurait ainsi aperçu le Río de la Plata, ce qui ferait de lui le premier Européen à avoir découvert cet estuaire (Juan Díaz de Solís ne l'atteindra qu'en 1516).

À cette époque, le site était habité par des Amérindiens Tamoyos qui établirent rapidement un commerce de troc avec les Européens. D'importantes relations commerciales se développèrent, notamment grâce à la profusion d'arbres de Pernambouc au bois rouge « couleur de braise » (en portugais brasa), ou bois-brésil (en portugais « Pau Brasil »), qui a donné au pays son nom Brasil (Brésil en français).

Les relations entre Amérindiens et Portugais n'étaient toutefois pas toujours pacifiques, les Portugais ayant la coutume de prendre les Amérindiens pour en faire des esclaves. En outre, certaines tribus organisaient souvent des rites anthropophagiques. De plus, les Amérindiens commerçaient également avec les Français qui avaient des visées coloniales au Brésil.

Après quelques tentatives d'établissement européen de différentes nations, la ville est officiellement fondée le

Rivalités et essor économique (1555-1763)

Carte française de la baie de Guanabara en 1555.

Durant le français ravagèrent une partie de la région. En 1555, l'amiral Villegagnon reçut le commandement de la flotte mise à la disposition de Gaspard de Coligny par Henri II pour installer une colonie protestante au Brésil où les protestants français pourraient exercer librement leur religion. Villegagnon construisit le Fort Coligny et s'installa sur une île dans la baie de Guanabara, qu'il appela la France antarctique. Cette histoire fait l'objet du récit de voyage de Jean de Léry, Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, ainsi que du roman Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin. De nos jours, cette île, où se situe le bâtiment de l'École de la Marine de Guerre brésilienne, s'appelle encore « ilha de Vilegagnon ».

Toutefois, les Portugais voulant à tout prix empêcher des établissements étrangers sur leur territoire, leur roi envoya un chevalier, Mem de Sá, afin d'expulser les Français. Il détruisit le Fort-Coligny et les Français furent chassés de la baie de Guanabara — mais restèrent dans la région. Ce n'est qu'en 1565, après deux années de luttes entre les flottes des deux pays, qu'Estácio de Sá, un neveu de Mem, fonda la ville telle qu'on la connaît aujourd'hui. Les Français restèrent dans la région de Rio de Janeiro jusqu'en 1572, date des derniers combats qui eurent lieu à Cabo Frio.

Fundação da Cidade do Rio de Janeiro, par Firmino Monteiro (1855-1888).

La victoire du chevalier portugais Estácio de Sá, le

Vers la fin du portugaise traita le village comme une position stratégique pour le transit atlantique des navires entre le Brésil, les colonies africaines et l'Europe. Plusieurs forteresses furent construites et une alliance fut conclue avec les tribus indigènes pour défendre les colonies des invasions. On fonda, par exemple, dans le voisinage de Rio, Niterói, afin de veiller à la défense de la cité. Les quais de Rio et le Morro do Castelo  (« colline du château », en français), dont le château imitait les châteaux fortifiés médiévaux, formèrent les premières grandes défenses de la ville. Rio de Janeiro était réellement menacée par les nombreuses invasions des flibustiers français et hollandais.

En effet, le , alors que la France était en pleine guerre de Succession d'Espagne (le Portugal est alors allié de l'Angleterre en lutte contre la France), René Duguay-Trouin, à la tête d'une expédition de 15 navires et 6 000 hommes, s'empara de la ville de Rio de Janeiro. Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables : la ville était défendue par 7 vaisseaux de guerre, 7 forts et 12 000 hommes. Il débarqua, incendia l'escadre portugaise, força le gouverneur à la capitulation, obligea la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1 000 prisonniers français (capturés lors d'une première bataille l'année précédente).

La ville connut son essor pendant le or et de diamants dans la région voisine du Minas Gerais vers 1700, devenant un site portuaire plus utile pour l'exportation des richesses que Salvador de Bahia. C'est pour des raisons logistiques que l'administration coloniale portugaise en Amérique s'établit en 1763 à Rio, qui devint la capitale du Brésil à la place de Salvador de Bahia.

Une capitale européenne (1763-1821)

Carte de la ville de Rio de Janeiro en 1820, alors capitale du Royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves, avec le transfert de la cour au Brésil.

La ville demeura une capitale coloniale jusqu'en 1808. En raison de l'invasion du Portugal par les troupes de Napoléon, la famille royale portugaise (la reine , le prince Jean et son fils Pierre) et la plupart des nobles de Lisbonne fuirent au Brésil et s'installèrent à Rio de Janeiro. La capitale du royaume portugais fut donc transférée de Lisbonne à Rio de Janeiro, qui devint ainsi l'unique capitale européenne située à l'extérieur du continent européen. L'arrivée soudaine de centaines de nobles portugais entraîna un manque d'espace physique et de structure urbaine, et eut comme conséquence le renvoi des habitants de leur propre logement. Bien qu'ils fussent majoritairement repartis au Portugal en 1821, les nobles portugais ouvrirent davantage le port de Rio (et le Brésil) au marché international (notamment britannique). Le Brésil fut élevé par ailleurs au statut de Royaume uni à la couronne du Portugal,.

La capitale de l'empire du Brésil (1822-1888)

Marché aux esclaves de Valongo  en 1824.

Le , le prince régent (qui devient plus tard Pierre IV du Portugal) proclama l'indépendance de l'empire du Brésil et conserva Rio de Janeiro comme capitale. La couronne restant entre les mains de la maison royale des Bragance, cet événement tenait plus du partage en deux de l'Empire portugais que d'un véritable mouvement indépendant comme on pouvait en voir en Amérique du Sud à la même époque. La monarchie, s'appuyant sur le peuple pour contrebalancer les riches latifundiaires brésiliens, devint constitutionnelle en 1824. En 1831, sous la pression des élites propriétaires, l'empereur Pierre Pierre II s'engagea dès les années 1850 à lutter contre l'esclavage, dont il interdit la pratique. La culture du café prit de l'ampleur et augmenta l'importance des propriétaires terriens, notamment ceux de São Paulo. Sous son règne, Rio profita de développements majeurs en matière de gaz, de plomberie, de barrages hydroélectriques, de téléphone et de télégraphe. Continuant à lutter contre l'esclavagisme, l'Empire proclama en 1871 que les enfants d'esclaves seraient désormais libres à la naissance. L'esclavage brésilien fut donc condamné à long terme. Cependant, la loi dite « Áurea » (« loi d'or ») de 1888 de la princesse Isabelle, fille de Pierre II, abolissant totalement l'esclavage au Brésil, souleva la résistance des propriétaires, qui s'engagèrent alors dans une lutte armée pour renverser le régime. La libération des esclaves entraîna une importante migration depuis les campagnes vers les villes. La première favela (« bidonville ») de Rio fut construite sur les hauteurs du Morro da Providência  (« colline de la Providence »). Ses habitants étaient pour la plupart des militaires noirs qui s'étaient battus pour leur liberté à Salvador de Bahia et qui tentèrent de profiter des opportunités qu'offrait Rio.

Capitale de la république des États-Unis du Brésil (1889-1960)

Vue panoramique par Marc Ferrez, 1889.

Les propriétaires terriens renversent l'empereur Pierre II et son empire en 1889. Après ce coup d'État, la République, sous la présidence du maréchal Deodoro da Fonseca, fut aux mains des classes dirigeantes détenant le pouvoir économique, qui refusaient l'organisation d'élections libres et maintenaient par la force leur emprise politique. Ils gardèrent Rio de Janeiro comme capitale. Cette république qui perdura de 1889 à 1930, est communément appelée « république café com leite » (« café au lait ») puisqu'elle s'appuyait sur les industries cafetières de São Paulo et laitières-bovines du Minas Gerais, la fin de l'esclavage ayant entraîné une diminution du pouvoir de l'industrie sucrière du Nord-Est (Nordeste) au profit de l'industrie cafetière du Sud-Est et de l'État de São Paulo. D'ailleurs celui-ci monopolisa le pouvoir central oligarchique, aux mains des grands propriétaires, dans laquelle la classe moyenne grandissante poussa au changement. En 1917, le Brésil s'allia aux puissances de la Triple-Entente lors de la Première Guerre mondiale. L'accroissement du commerce permit celui d'une classe moyenne mais qui resta soumise à l'oligarchie cafetière, tout en s'y opposant sur les questions sociales et politiques. Le renouveau économique d'après-guerre ne dura pas longtemps au Brésil. La crise économique éclata en 1922 et des grèves populaires eurent lieu en 1924 ainsi que des manifestations dans la ville de Rio. La République "café au lait" répondit par l'établissement de la loi martiale. La crise de 1929, ruinant ses marchés extérieurs, dévasta le pays et sema le discrédit sur l'oligarchie propriétaire et son gouvernement. Dans les années 1920, le maire de Rio de Janeiro, Carlos Sampaio, prit prétexte d'une épidémie de grippe pour raser les favelas, qu’il voyait comme une scorie urbaine.

Le Palácio da Fazenda construit durant la dictature.

La république fut renversée par le coup d'État du qui vit l'arrivée au pouvoir de Getúlio Vargas en qualité de nouveau président de la République dès 1934. Cet événement permit la montée de la classe moyenne. Vargas établit un État et un exécutif forts, plus centralisés, accorda au pays le droit de vote universel, le vote des femmes et le vote à bulletin secret. Il devint dictateur en 1937 et, après avoir soutenu les puissances de l'Axe durant la Seconde Guerre mondiale, le Brésil céda à la pression des États-Unis et s'engagea aux côtés des Alliés en envoyant un corps expéditionnaire durant la reconquête de l'Italie (bataille du mont Cassin). Vargas abandonna le pouvoir en 1945. Cependant, plusieurs dirigeants nazis trouvèrent refuge au Brésil, et dans la ville de Rio plus précisément, afin d'éviter le procès de Nuremberg. Vargas parvint à revenir au pouvoir de 1951 à 1954. Accusé, discrédité et acculé, il se suicida à Rio de Janeiro.

Vitrine internationale du Brésil (1960 à nos jours)

En 1955, Juscelino Kubitschek fut élu président du Brésil. Une de ses promesses électorales était de bâtir une nouvelle capitale, projet maintes fois proposé, mais toujours ajourné. Il lança donc l'idée de Brasilia comme capitale censée devenir la vitrine moderne de la destinée du Brésil, afin de mettre fin à la rivalité historique entre Rio de Janeiro (capitale politique et culturelle) et São Paulo (capitale économique). Kubitschek fit construire cette nouvelle ville dont le coût fut énorme. Le , la capitale du Brésil fut officiellement transférée de Rio de Janeiro à Brasilia.

En 1960, Rio devint la capitale de l'État de Guanabara. Cependant, pour des raisons à la fois administratives et politiques, un décret présidentiel d'Ernesto Geisel, connu sous le nom de « fusão » (« fusion » en français), remplaça le statut fédératif de la ville et l'intégra à l'État de Rio de Janeiro en 1975. Encore aujourd'hui, certains Cariocas réclament un retour à l'autonomie municipale.

Le Musée de Demain (2015).

Même si Rio a perdu de nos jours la place occupée jadis en matière politique et économique, elle demeure la vitrine touristique et culturelle du Brésil. En 2013, elle a accueilli les Journées mondiales de la jeunesse, puis en 2014 la finale de la Coupe du monde de football, enfin en 2016 les Jeux olympiques d'été. Ces évènements se sont accompagnés de grands travaux d'infrastructures, de réhabilitation de certains quartiers tandis que plusieurs favelas sont « pacifiées » (reprises en main par la police et l'armée). Mais le coût de tels travaux ainsi que l'absence de concertation ont suscité des protestations de la population, comme au printemps 2013. De plus, les problèmes de criminalité persistent malgré les opérations de reprise de contrôle du territoire par l'Etat.

  1. Eduardo Bueno, Brasil: uma História, São Paulo, 2003, (ISBN ), p. 19.
  2. (pt) Jorge Couto, A Construção do Brasil, Lisbonne : Cosmos, 1995.
  3. Dictionnaire des noms de lieux par Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994, (ISBN ).
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  7.  ».
  8.  ».
  9. «  », sur Courrier international, .

Géographie

Le quartier de Rocinha, la plage d'Ipanema et quelques collines à Rio de Janeiro en 2018.

Géologie

Lever de Soleil sur le et le Pain de Sucre.
Image satellite de Rio de Janeiro en 2011.

La ville est localisée sur la côte atlantique au sud-ouest du Brésil, au sud du craton de São Francisco, dans le bouclier Atlantique . Ce bouclier a subi plusieurs bouleversements tectoniques qui ont résulté en collines, montagnes et vallées caractérisant la côte de Rio. Cette tectonique est attribuée à plusieurs cycles orogéniques marqués par un plutonisme de granites. Le « Pão de Açucar » (le « Pain de Sucre ») et le «  » sont de bons exemples du résultat de ces mouvements tectoniques avec la mise en place de pitons de granite désquamés.

Site

Rio s'étend sur une superficie de 1 200  à l'ouest de la baie de Guanabara. La ville s’est développée sur d’étroites plaines alluviales comprimées entre montagnes et collines (appelées Morros). La ville se compose d’accidents géographiques variés tels que des massifs, des baies, des îles, des lagunes, des montagnes, des rivières et des collines.

Reliefs

Rio de Janeiro est basée sur trois grands massifs : la Pedra Branca, qui traverse la ville dans le sens est-ouest (où est le point culminant de la municipalité, le pic de Pedra Branca, de 1 024 mètres) ; Gericinó au nord (avec le pic Guandu, 900 mètres) ; et celui de Tijuca (ou Carioca), sur lequel se trouvent des collines et des sommets célèbres, certains couverts d’une végétation luxuriante, d’un grand intérêt touristique : le pic de Tijuca, Pedra da Gávea (842 Corcovado (704 Dois irmãos (533 Pain de Sucre (395 m), à l’entrée de la baie.

Littoral et plages

Une plage de Rio de Janeiro, avec le mont du Pain de Sucre sur la gauche. Avril 2016.

Le littoral de Rio est long de 197 kilomètres et comprend plus d’une centaine d’îles occupant 37 baie de Sepetiba, face à l’océan Atlantique et face à la baie de Guanabara. La côte de la baie de Sepetiba est sablonneuse, basse et peu découpée. La côte de la baie de Guanabara est très découpée, basse, comportant de nombreuses îles (comme celle du Gouverneur avec 29 Paqueta) . La baie de Guanabara est profonde de 30 kilomètres. Son entrée est gardée par deux forts des île de Paquetá, une des 84 îles de la baie, où le paysage n'a pas changé depuis le  siècle. Dans cette île, les voitures ne sont pas autorisées. La plus grande de toutes est l'Ilha do Governador (« Île du Gouverneur »), où est situé l'aéroport international Antônio Carlos Jobim.

La côte atlantique, moins découpée, présente une alternance considérable, parfois à une certaine hauteur, au contact des branches côtières des massifs de Pedra Branca et de Tijuca, ou basse, un tronçon à travers lequel s’étendent les plages intégrées au paysage urbain. Les principales lagunes de la ville sont Marapendi, Jacarepaguá et Rodrigo de Freitas. Elles se sont formées dans les basses terres, beaucoup de terrains marécageux n'étant pas encore complètement drainés.

Végétation

Les forêts tropicales recouvrent plus de 90 % du territoire de Rio. Une grande proportion de ce territoire fut dévastée par l'urbanisation et les plantations (café, sucre). Les rares sites préservés de toute trace humaine se trouvent en général sur les pics des chaînes de montagnes. La ville de Rio jouit également de la plus grande forêt urbaine du monde, la « Floresta da Tijuca », un vestige de la Forêt atlantique (Mata atlântica) qui fut préservée à l'intérieur même de la ville. La rivière la plus importante de Rio est la «  » qui provient de São Paulo et qui marque la frontière entre l'État de Rio de Janeiro et celui du Minas Gerais.

Climat

La ville de Rio est située dans la zone tropicale. En effet, le tropique du Capricorne se situe seulement à quelques degrés au sud de Rio. Le climat y est tropical de savane avec hiver sec avec certains changements locaux dus à l'altitude. Il est classé Aw dans la classification de Köppen car toutes les températures mensuelles moyennes sont supérieures à 18 °C. De plus, les précipitations du mois le plus sec sont inférieures à 60,0 mm et à [100 - (précipitations annuelles mensuelles)/25]. En effet, les mois de juillet et août sont les plus secs avec 40,0 mm et leurs précipitations sont inférieures à (100 - 1 090,0 mm / 25) soit 56,4.

La température annuelle moyenne est de 24 hémisphère sud, la saison estivale dure de décembre à mars et est plus humide que la saison hivernale qui, elle, dure de juin à septembre.

Relevé météorologique de Rio de Janeiro
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 23,3 23,5 23,3 21,9 20,4 18,7 18,4 18,9 19,2 20,2 21,4 22,4 21
Température moyenne (°C) 26,3 26,6 26 24,4 22,8 21,8 21,3 21,8 22,2 22,9 24 25,3 23,8
Température maximale moyenne (°C) 30,1 30,2 29,4 27,8 26,4 25,2 25 25,5 25,4 26 27,4 28,6 27,3
Record de froid (°C) 15 17 14 12 10 6 4 6 7 11 10 14 4
Record de chaleur (°C) 43 43 42 40 39 36 37 40 43 42 42 44 44
Précipitations (mm) 130 120 130 100 70 50 40 40 60 80 90 130 1 090
Source : INMET (moyenne 1961-1990)
  1. «  » [], Riobrazilblog.com, (consulté le ).
  2. (es) R. Machado & M. Demange, 1992. Granitogênesè brasiliana no Estado do Rio de janeiro. Caracterizaçao geoquimica, modelo tectônico e consideraçàes geolôgica sobre 0 embasamento e a cobertura do cinturao Ribeira na regiao, In XXXVII Congresso Brasileiro de Geologia, Boletim de Resumos Expandidos, Sao Paulo, SBG, 1, p. 379-380
  3.  », IBGE (consulté le ).
  4. Hervé Théry, Le Brésil, Paris, Armand Colin, , 296 ISBN ), p. 109
  5. Clayton Alcarde Alvares, José Luiz Stape, Paulo Cesar Sentelhas, José Leonardo de Moraes Gonçalves et Gerd Sparovek, « Köppen's climate classification map for Brazil », E. Schweizerbart'sche Verlagsbuchhandlung, ISSN 0941-2948, DOI 10.1127/0941-2948/2013/0507, Bibcode 2013MetZe..22..711A, S2CID 55147576)


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Rio de Janeiro dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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