Schaerbeek
Localisation
Schaerbeek : descriptif
- Schaerbeek
Schaerbeek (/skaʁbeːk/ ; en néerlandais : Schaarbeek, /ˈsxaːrbeːk/ ; en brusseleir : Schoerebeik ou Schoûrebeik) est l'une des 19 communes bilingues de Bruxelles-Capitale en Belgique. Elle comptait, au 1er janvier 2024, 130 405 habitants (Schaerbeekois.e), pour une superficie de 7,90 km2, soit 16 506,96 habitants/km2
Elle est située dans le nord-est de la Région de Bruxelles-Capitale. Schaerbeek est composée, surtout en sa partie nord et nord-ouest, de nombreux quartiers souvent populaires et cosmopolites
Elle compte quelques sites remarquables comme le parc Josaphat, l'hôtel communal construit en 1887 par Jules-Jacques Van Ysendyck, l'église royale Sainte-Marie, les Halles, la Maison des Arts, ainsi que de nombreuses maisons Art nouveau et Art déco particulièrement bien préservées (exemple : la Maison Autrique)
C'est également la commune natale de Jacques Brel. Schaerbeek, surtout en sa partie est (la zone qui comprend le Square Vergote, le boulevard Lambermont, la place Jamblinne de Meux, le quartier Diamant et le parc Josaphat) est aujourd'hui un lieu privilégié par une population aisée pour son architecture et sa situation pratique (près des institutions européennes et du cœur financier de la ville, de l'OTAN, de l'École européenne, de l'aéroport et du « ring », et des autoroutes)
Les jeunes couples préfèrent également ces quartiers pour son atmosphère ressemblant à Notting Hill et les prix encore raisonnables de l'immobilier, alors que les prix explosent comme partout ailleurs à Bruxelles. Ce phénomène de gentrification s'étend progressivement à partir du périmètre du Parc Josaphat, de manière concentrique, aux rues environnantes, où se sont installées boulangeries artisanales, épiceries fines et autres fromageries ou tables d'hôtes, le Parc Josaphat, classé plus beau Parc de Bruxelles selon une consultation RTBF, jouant manifestement le rôle de catalyseur. Schaerbeek est limitrophe des communes de Bruxelles-ville, Saint-Josse-ten-Noode, Evere, Etterbeek et Woluwe-Saint-Lambert. Longtemps elle a été la seule commune de la région de Bruxelles à ne pas posséder d'armoiries. C'est pourquoi elle était représentée par les couleurs de son drapeau « Blanc vert », mais finalement la commune s'est dotée d'un blason.
Héraldique
La commune possède des armoiries qui semblent n'avoir jamais été octroyées officiellement. Elles montrent le Maelbeek et deux fleurs de cerisier pour symboliser les anciens vergers de cerisiers de la commune.
Blasonnement : De sinople à la bande ondée accostée de deux fleurs de cerisier, le tout d'argent.
Source du blasonnement : Heraldy of the World.
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- », sur heraldry-wiki.com, Heraldry of the World, (consulté le ).
Géographie
50° 52′ 51″ N, 4° 23′ 18″ E | ||||
50° 51′ 37″ N, 4° 21′ 26″ E | N | 50° 51′ 14″ N, 4° 24′ 47″ E | ||
O Schaerbeek E | ||||
S | ||||
50° 50′ 36″ N, 4° 23′ 46″ E |
Étymologie
La commune tire son nom d'une appellation locale du ruisseau Maelbeek, composé des racines néerlandaises schaar, signifiant « part de prairie, pré », et beek, signifiant « ruisseau », désignant ainsi un « ruisseau près des prairies communales », c'est-à-dire près des vaines pâtures médiévales où paissaient les schaerbeesten. Le nom du ruisseau est attesté en 1120 sous la forme Scarenbeke, en 1135 comme Scarembecca puis en 1190 comme Scarebeke.
La première mention écrite de Schaerbeek sous les formes Scairbeke et Scarembeca, apparait dans un document de l'évêque de Cambrai Buchard conservé dans le Livre enchainé du chapitre de Soignies, où figure également la commune voisine Evere (Everna), confiant l'administration et une partie des revenus des églises locales au-dit chapitre.
- , Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Racine, (ISBN ), p. 535
- , Histoire des environs de Bruxelles : Description historique des localités qui formaient autrefois l'ammannie de cette ville, lire en ligne), p. 51
Histoire
Les premières activités humaines localisées à Schaerbeek ont été identifiées à l'âge de la pierre par la découvertes d'outils en silex dans la vallée du Josaphat. En outre, des vestiges romains furent mis au jour lors de travaux de terrassement au vases et des poteries datant du règne d'Hadrien sous la chaussée de Haecht à l'emplacement de l'actuel lycée Emile Max ainsi que des «fondations et des voûtes» à proximité de l'actuelle église royale Sainte-Marie sise place de la Reine, attestant selon des auteurs du . Schaerbeek était à une bifurcation de voies romaines venant de Boulogne-sur-Mer par Bavay et allant à Cologne et à Elewijt.
Au Moyen Âge, le territoire de la commune faisait partie du duché de Brabant. Schaerbeek faisait partie de la « cuve », c'est-à-dire la banlieue, de la ville de Bruxelles : le village fut annexé à la ville en 1301.
Cette situation perdura jusqu'en 1795, lorsque l’administration française fit de Schaerbeek une commune. Les ducs de Bourgogne Philippe le Bon et son fils possédaient en 1425 des terrains situés entre la chaussée de Louvain et l'actuelle rue de la Consolation.
Jusqu'au début du 1526 à 1 131 habitants en 1800 et 8 630 habitants en 1850.
À partir de 1819 avec la destruction des remparts côté Botanique et le prolongement de la rue Royale vers la place de la Reine, la ville va progressivement s'urbaniser. En 1835, la création de la première voie ferrée au départ de l'allée verte, la construction de la gare du Nord (place Rogier de 1841 à 1846) puis la prolongation des voies vers Anvers vont définitivement lancer l'urbanisation dans le bas de Schaerbeek. La conjonction des prix abordables des terrains, de facilités en matières de services et de transport en commun vont favoriser le développement de la commune. En 1887, l'hôtel de ville est construit place Colignon et la population a gonflé jusqu'à 64 000 habitants en 1900.
Le début du bourgeoises : l'avenue Louis Bertrand et plus tard Paul Deschanel qui préfigurent la fracture sociale et géographique entre le haut et le bas de Schaerbeek. Durant la Seconde de Guerre Mondiale les « Milices Patriotiques », groupe de résistance affilié au parti communiste, furent particulièrement actives à Schaerbeek. Une « Amicale des Milices Patriotiques du Front de l'Indépendance de Schaerbeek », fut d'ailleurs créée après-guerre.
Dans les dernières décennies du affaire des guichets séparés de Schaerbeek dans cette commune: une tentative de mettre en place des guichets distincts pour ces deux communautés dans l'administration communale, à l'initiative du bourgmestre, symbolisant ainsi les clivages linguistiques, malgré la législation linguistique de 1963 qui exige le bilinguisme au sein des services communaux. Les forces de l'ordre interviennent en 1976 pour mettre fin à cette séparation linguistique dans l'organisation des relations avec les administrés.
Histoire folklorique : Schaerbeek, ville des ânes
Sous l'Ancien Régime, les Schaerbeekois, qui cultivaient des griottes (ils n'en ont plus, mais il reste un square des Griottiers et une avenue des Cerisiers), avaient obtenu le privilège d'aller les porter à dos d'âne au marché de Bruxelles pour les y vendre aux brasseurs qui en faisaient de la kriek. En les voyant arriver, les Bruxellois s'exclamaient : Hè! Doe zèn die èzels van Schoerebeik (en patois, « Tiens ! Voilà les ânes de Schaerbeek »). L'anecdote se raconte encore, et certains Schaerbeekois se disent fiers d'habiter « la cité des Ânes ».
- Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles, volume 16, Schaerbeek, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, 2006, p. 53
- Un maquis dans la ville : historique du Régiment des Milices patriotiques de Schaerbeek / par Henri Bernard ; illustré par Bizuth ; (pseudonyme de Robert Olyff). - Bruxelles : La Renaissance du Livre, 1970. - 300p.
- Pierre De Vos, « », sur Le Monde (consulté le )
- Léon Verreydt, Schaerbeek le village des ânes, Van Geyt Productions, 96 ISBN )
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Schaerbeek dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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