Woorabinda

Localisation

Carte du monde

Woorabinda : descriptif

Informations de Wikipedia
Woorabinda

Woorabinda ( [wʊrəbɪndə] ) est une localité aborigène d'Australie située dans le comté aborigène de Woorabinda et l’État du Queensland ,

Lors du recensement de 2016 sa population s'élevait à 962 habitants.

Géographie

Woorabinda se trouve dans Queensland Central, dans l'arrière-pays, à environ deux heures de route à l'ouest de Rockhampton.

Non loin du village, le ruisseau saisonnier Mimosa constitue une source d'eau pour la population. Pendant la saison des pluies, la ville peut être isolée en raison des inondations du réseau routier. L'accès se fait par la Fitzroy Developmental Road, qui rejoint la Capricorn Highway jusqu'à Rockhampton. Au sud, c'est une piste qui permet de rejoindre Bauhinia et la Dawson Highway jusqu'à Gladstone.

À l'est, la route goudronnée de Baralaba-Woorabinda, est fermée pendant la saison des pluies. A l'ouest, des pistes desservent de vastes domaines consacrés à l'élevage jusqu'à la base des Blackdown Tablelands.

Une piste d'atterrissage goudronnée a été construite le long de la route nord de la ville. Elle est utilisée par les avions sanitaires, il n'y a aucune liaison commerciale.

Histoire

Origines aborigènes

Le Wadja (également appelé Wadjigu, Wadya, Wadjainngo, Mandalgu ou Wadjigun) est une langue aborigène australienne du Queensland Central. L'aire linguistique comprend les zones d'administration locale du comté aborigène de Woorabinda et de la région des hauts plateaux du centre, y compris les plateaux de Blackdown, la rivière Comet, l'Expedition Range, ainsi que les villes de Woorabinda, Springsure et Rolleston .

Conflits liés à la colonisation

Le Queensland Central a connu une période de grandes violences et de massacres à l'encontre des aborigènes. Ce fut notamment le cas à Cullin-La-Ringo, à proximité de Springsure, et à Hornet Bank, le long de la rivière Dawson . Les survivants ont été réinstallés dans des colonies contrôlées par le gouvernement à partir de 1897 grâce à la loi sur la protection des aborigènes. Ce fut d'abord le cas à Taroom, puis à Woorabinda. Des peuples d'au moins 17 groupes linguistiques différents ont été placés dans le camp, certains venaient d'aussi loin que l'île de Mornington . Ils étaient placés sous le contrôle d'un surintendant local dépendant du protecteur en chef des aborigènes de l'État.

Le déplacement sur 250 km d'environ 300 habitants de Taroom s'est fait à pied et en camion de location . En 2014, la communauté aborigène a commémoré cette marche de Taroom à Woorabinda par une reconstitution de la migration .

Création de Woorabinda

Pancarte à l'entrée de la ville.

Woorabinda a été constitué en 1927 avec des territoires du comté de Waroona afin de remplacer la colonie aborigène de Taroom. Le territoire de Taroom a été repris dans le cadre du projet de construction du barrage Nathan sur la rivière Dawson . Ce projet n'a jamais abouti.

Origines du nom

Le nom de la ville a été choisi par Herbert Cecil Colledge, le surintendant de la colonie en 1927. Il a utilisé les mots aborigènes, woora signifiant kangourou et binda signifiant camp .

Le grand déplacement du Cape Bedford

En mai 1942, au cours de la Seconde Guerre mondiale, une mission aborigène luthérienne installée dans l'extrême nord du Queensland au Cape Bedford (Cape York), a été fermée afin d'installer un camp militaire. Ce déplacement était aussi motivé par les craintes du gouvernement fédéral qui trouvait suspecte la loyauté des aborigènes envers leur pasteur luthérien allemand. Les 254 aborigènes du groupe Guugu Yimithirr, ont été déplacés de force, d'abord par route et bateau jusqu'à Townsville, puis par train jusqu'à l'abrit Ironback de Woorabinda. Le voyage fut très mal organisé. Les personnes déplacées ont souffert de la faim et du froid car aucun ravitaillement n'avait été prévu ni aucun moyen pour les protéger du froid de l'hiver.

Il y eut des conflits entre les expulsés du Cape Bedford et les habitants de Woorabinda, notamment à cause de la religion luthériennes des nouveaux arrivants. Toutefois, les déplacés ont pu découvrir une culture qui leur était devenue inaccessible, comme les corroborees. Le culte et la tutelle morale de l'église luthérienne ont été maintenus chez les déplacés qui ont gardé leurs croyances chrétiennes. Le chant choral en langue Guugu Yimithirra a vu le jour à cette époque, d'abord avec quelque hymnes traduits pour les offices, puis pour devenir un élément central de l'identité de leur église ,. Les déplacés ont ainsi pu préserver leur identité pendant les sept années qu'ils ont passées au sein de la communauté de Woorabinda.

De nombreux déplacés sont morts de maladie ou de froid du fait des mauvaises conditions sanitaires et du mal logement. En hiver, le climat de l’intérieur est froid, il gèle la nuit. Les populations Guugu Yimithirr ne connaissaient que le climat côtier chaud et humide et n'étaient pas armées pour affronter de telles conditions. Pour cette période, le nombre officiel de décès est de 33, mais il pourrait être de 48, on a également compté 13 naissances ,. Au cours de leur séjour à Woorabinda, les peuples du Cape Bedford ont aussi découvert le travail rémunéré et la scolarisation.

En 1949, après la guerre, les survivants ont été autorisés à retourner au Cape Bedford. Ils se sont réinstallé dans un lieu nommé Hopevale . Un petit contingent est resté sur place mais continue a garder des liens avec leurs congénères du nord.

  1. Wadja - Queensland Aboriginal and Torres Strait Islander languages map - consulté le 5 Février 2020
  2. Woorabinda, (18 August 1927). The Capricornian (Rockhampton, Qld.: 1875 - 1929), p. 6. Retrieved 24 August 2015
  3. Woorabinda: Aboriginal Settlement, The Mackay Daily Mercury, p.9, Monday 15 August 1927
  4. Indigenous youngsters walk 200 kilometres from Taroom to Woorabinda, retracing ancestors' steps, ABC News; Marlina Whop, 10 July 2014
  5. «  », www.archivessearch.qld.gov.au (consulté le )
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées qpnt
  7. (en) Rowse, « Dangers and revelations: World War II in Indigenous autobiography », Griffith Review, vol. 48,‎
  8. Fiona Magowan et Louise Josepha Wrazen, Performing Gender, Place, and Emotion in Music: Global Perspectives, Boydell & Brewer, (ISBN )
  9. Richards, « 'What a howl there would be if some of our folk were so treated by an enemy': The evacuation of Aboriginal people from Cape Bedford Mission, 1942 », Aboriginal History, lire en ligne)
  10. «  » [] (consulté le )

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Woorabinda dans la littérature

Découvrez les informations sur Woorabinda dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3421 autres localités pour Queensland

Vous pouvez consulter la liste des 3421 autres localités pour Queensland sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/au/au-qld/villes.html.

Deutsche Übersetzung

Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.

Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.

Vielen Dank im Voraus.

Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/01/2025
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/au/au-qld/622246.html

Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.