Les Cigares du Pharaon

Bref résumé

Ce quatrième épisode de la série, premier album paru exclusivement chez [edition slug=”casterman” display=”Casterman”] (les précédents étaient estampillés Éditions du Petit Vingtième) sous le titre [serie slug=”les-aventures-de-tintin” display=”Les aventures de Tintin”] reporter en Orient, Les Cigares du [tag slug=”pharaon” display=”Pharaon”], est sorti à l'automne 1934. Tintin part sur les traces de trafiquants d'[tag slug=”opium” display=”opium”] à travers l'Égypte et l'[tag slug=”inde” display=”Inde”]. Port-Saïd, Le [tag slug=”caire” display=”Caire”], les pyramides, les tombeaux des pharaons, la mer Rouge, la jungle et ses éléphants… Tintin va vivre des aventures peu banales : il tente d'échapper au [tag slug=”poison” display=”poison”] qui rend fou, rencontre un archéologue extravagant, un Maharadja en danger de mort…
Texte â’¸ tintin.com

Synopsis

Tintin est à bord de l'Époméo, en croisière à destination de l'Extrême-Orient. À bord, il rencontre un égyptologue farfelu, Philémon Siclone, à la recherche du [tag slug=”tombeau” display=”tombeau”] du pharaon Kih-Oskh. Il rencontre aussi pour la première fois Roberto Rastapopoulos, un homme très riche, propriétaire du navire.

Tintin devient [bd slug=”la-cible” serie=”lefranc” display=”la cible”] d'un homme mystérieux, qui cherche à se débarrasser de lui en faisant croire à la police qu'il transporte de la [tag slug=”cocaine” display=”cocaïne”] avec lui. Il est arrêté par deux agents de la sûreté, X33 et X33 bis (alias Dupond et Dupont), qui le retiennent prisonnier, avec Milou, à bord du paquebot. Alors que le [tag slug=”bateau” display=”bateau”] fait une escale à Port-Saïd en Égypte, Tintin et Milou s'évadent, et ils retrouvent peu après Philémon Siclone. Tintin accepte de l'accompagner au [tag slug=”caire” display=”Caire”] dans son expédition à la recherche du [tag slug=”tombeau” display=”tombeau”] de Kih-Oskh. Dans le [tag slug=”tombeau” display=”tombeau”], Tintin et Milou découvrent de mystérieux cigares, mais sont enlevés.

Abandonnés en mer, ils sont sauvés et débarquent en [tag slug=”arabie” display=”Arabie”], où ils sont toujours recherchés par les Dupondt. De là, après plusieurs péripéties, y compris une rencontre avec le cheik, une nouvelle rencontre avec Rastapopoulos — lors de laquelle Tintin et Rastapopoulos deviennent amicaux — et une troisième rencontre avec Philémon Siclone qui est alors devenu fou, Tintin et Milou arrivent en [tag slug=”inde” display=”Inde”] chez le [tag slug=”maharadjah” display=”maharadjah”] de Rawhajpoutalah. Ils s'attaquent alors au [tag slug=”trafic” display=”trafic”] d'[tag slug=”opium” display=”opium”] et démantèlent en partie un gang de trafiquants organisé sous la forme d'une [tag slug=”societe-secrete” display=”société secrète”].

Tintin affronte entre autres un de ses membres les plus dangereux en la personne d'un [tag slug=”fakir” display=”fakir”] hypnotiseur. Tintin arrive finalement à arrêter le [tag slug=”fakir” display=”fakir”], qui s'était enfui avec le Grand Maître. Les deux avaient enlevé le fils du [tag slug=”maharadjah” display=”maharadjah”]. Mais l'identité du chef du gang (autrement dit, l'homme qui a essayé de faire croire qu'il transportait de la [tag slug=”cocaine” display=”cocaïne”] avec lui sur le paquebot) lui reste inconnue dans tout cet album. Tintin, qui était à sa poursuite, le voit tomber dans un ravin. Tintin découvre que les cigares contenaient l'[tag slug=”opium” display=”opium”] en question.

L'intrigue se poursuit dans l'album suivant, [bd slug=”le-lotus-bleu” serie=”les-aventures-de-tintin” display=”Le Lotus bleu”].

Cet album marque l'arrivée des policiers Dupond et Dupont et de Roberto Rastapopoulos dans la série.

Contexte

On peut noter que cet album paraît douze ans après la découverte de la tombe royale du pharaon Toutânkhamon, et la scène de disparition des égyptologues se rendant à la tombe de Kih-Oskh fait référence à la prétendue « [tag slug=”malediction” display=”malédiction”] du pharaon ».

Aussi, alors que l'Occident est envahi par l'égyptomanie, la [tag slug=”belgique” display=”Belgique”] commence réellement à s'intéresser à ce pays. Le couple royal de l'époque suivait passionnément les dernières fouilles, au point que la reine Élisabeth (qui fut parmi les premières à visiter le [tag slug=”tombeau” display=”tombeau”] de Toutânkhamon, en 1923) soutint la création d'une fondation portant son nom. Celle-ci fut fondée par l'égyptologue Jean Capart, grand nom de l'égyptologie belge. Il se trouve qu'il était le camarade de collège d'[person slug=”herge” display=”Hergé”], qui le fit figurer plus tard dans [bd slug=”les-sept-boules-de-cristal” serie=”les-aventures-de-tintin” display=”Les Sept Boules de cristal”] (autre album où il est question de [tag slug=”malediction” display=”malédiction”] et de [tag slug=”momie” display=”momie”]), sous les traits du professeur Hippolyte Bergamotte. Il fut peut-être à l'origine d'une certaine fascination de l'auteur pour cette discipline.

[person slug=”herge” display=”Hergé”] ne rencontre pas que la culture égyptienne historiquement, mais aussi graphiquement. En effet, la manière de dessiner du bédéiste (la future [tag slug=”ligne-claire” display=”ligne claire”]) est semblable à certains styles picturaux de l'Égypte antique. Il n'est donc pas étonnant qu'il inclut l'art égyptien dans sa manière de dessiner (son graphisme devient plus lumineux), comme il le fit dans l'album suivant avec l'art chinois (qui lui apprend la souplesse du pinceau chinois). Fruste au début de la série, son trait progressera au contact des arts des autres cultures.
Source: wikipedia