Le roi Baudouin

Le roi Baudouin
Le roi Baudouin
empreinte Le roi Baudouin
Origine :Bruxelles, Bruxelles-Capitale

Nom :Baudouin

Genre :masculin
Naissance :dimanche 7 septembre 1930
Décès :samedi 31 juillet 1993 à 62 ans

Profession :Roi des Belges

Status :décédé le samedi 31 juillet 1993
Classement :ba2c-001.00001
Baudouin

Localisation

Baudouin (en néerlandais : Boudewijn ; en allemand : Balduin), né le au château du Stuyvenberg (Laeken, Bruxelles) et mort le à Motril (Andalousie, Espagne), est le cinquième roi des Belges.

Il règne du jusqu’à sa mort. Deuxième enfant et premier fils de Léopold III et de la reine Astrid, il porte le titre de comte de Hainaut alors que son père est encore duc de Brabant puis devient duc de Brabant à l'avènement de Léopold III au trône de Belgique. Il est le frère aîné et prédécesseur du roi Albert II et le frère cadet de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg.

Son avènement au trône se produit dans une période de crise politique et son long règne est marqué par bien d’autres, dont l’une a été le résultat de l’expression publique de sa foi catholique. Son règne, de plus de 42 ans, est le deuxième plus long de la monarchie belge, après celui du roi Léopold II.

Biographie

Enfance et éducation

Naissance et famille

Petit-fils du très populaire « Roi Chevalier » Albert Ier de Belgique et de la reine Élisabeth de Wittelsbach en Bavière, le prince Baudouin naît le au château du Stuyvenberg, près de Laeken, à Bruxelles, en Belgique. Il est le deuxième enfant et fils aîné du prince Léopold, duc de Brabant, et de sa première femme, Astrid de Suède.

Héritier du trône

Les premières années du futur roi sont marqués par la tragédie. En 1934, son grand-père, féru d'alpinisme, décède tragiquement dans un accident d'escalade dans la vallée de la Meuse. Son père devient alors roi des Belges, sous le nom de Léopold III, et Baudouin, âgé de 3 ans, devient ainsi l'héritier de la couronne. À cette occasion, il reçoit le titre de duc de Brabant. L'année suivante, sa mère, la très populaire reine Astrid, meurt dans un accident de voiture. Ensuite, alors qu'il va avoir 10 ans, la Seconde Guerre mondiale éclate. Elle est vécue d'abord dans un bref exode. Celui-ci commence à La Panne et se poursuit en France, au château de Montal, puis, après la défaite française, en Espagne car le roi Léopold III a voulu le soustraire, avec son frère Albert et sa sœur Joséphine-Charlotte, à l'invasion allemande de la Belgique en les évacuant sous la houlette de personnes de confiance, mais sans Juffrouw (Mademoiselle), la gouvernante à laquelle Baudouin s’est particulièrement attaché.

Baudouin et son frère cadet,
Albert, en 1940.

Rapatriés à Bruxelles, les enfants royaux y passent quatre ans durant lesquels la deuxième épouse du roi, Lilian Baels, princesse de Réthy, s’occupe affectueusement d’eux et veille à leur ménager une vie plus conforme à celle des enfants de la bourgeoisie que celle que leurs père, grand-père et grands oncles avaient connue. Baudouin, qu’elle appelle familièrement Baud, étudie soit au château de Laeken, soit au château de Ciergnon. Il a été scolarisé au bord du Lac Léman à l'Institut Le Rosey à Rolle en (Suisse). Son éducation à cette période a été supervisée par le père dominicain Antoine Braun qui deviendra ultérieurement son aumônier.

Juste après le débarquement, la famille royale, qui s’est agrandie avec la naissance d’Alexandre de Belgique, est emmenée par les nazis en Allemagne dans la forteresse de Hirschstein, puis en Autriche, à Strobl, où elle est libérée le par les troupes américaines.

Commence alors la « question royale ». Confrontée à l'impopularité du roi Léopold III, la famille royale ne rentre pas en Belgique mais s'installe en Suisse, à Pregny, jusqu'en , attendant que le peuple belge débatte sur l'attitude du roi face à l'Allemagne nazie : le roi Léopold devait-il quitter la Belgique après la défaite du ou a-t-il eu raison de rester au pays au nom de son statut monarchique pour s'y dresser comme un rempart contre l'éventuelle division du pays que les Allemands pouvaient sans doute vouloir comme ils l'avaient fait en 1914-1918. Baudouin fréquente le Collège de Genève (aujourd'hui connu sous le nom de Collège Calvin) ; il accompagne son père et sa belle-mère dans un grand voyage aux États-Unis en 1948.


Roi des Belges

La Question royale

En attendant la fin des débats, le prince Charles-Théodore, frère de Léopold III, est nommé Régent du royaume jusqu’à nouvel ordre.

En 1950, après la consultation populaire qui donne des résultats fort différents en Flandre et en Wallonie ou, plus exactement, entre les arrondissements électoraux urbains ou ruraux. Devant la violence opposant « léopoldistes » et « anti-léopoldistes » et à la suite de la fusillade de Grâce-Berleur, le roi, rentré au pays avec ses deux fils aînés, fait nommer Baudouin, le , « Prince royal », ce qui correspond à une délégation de pouvoirs. En effet, une régence et le titre de régent étaient impossibles puisque la loi sur la fin de l'impossibilité de régner du roi Léopold III avait été votée par les Chambres.

Le prince prête serment de respecter la Constitution et les lois du peuple belge devant les Chambres réunies. C’est lors de cette cérémonie que fuse le cri « Vive la République ! » attribué à Julien Lahaut qui est assassiné sept jours plus tard.

Accession au trône belge

À la suite de l'abdication de son père le , Baudouin, selon la Constitution majeur, devient le cinquième roi des Belges, le , au moment où la deuxième guerre scolaire fait rage.

L'influence de son père

Pendant plus de 10 ans, le jeune roi subit la forte influence politique de son père et de sa belle-mère, allant jusqu’à refuser de serrer la main de ceux qui, comme Hubert Pierlot, s’étaient opposés à Léopold III pendant la guerre,.

La naissance de Marie-Christine en 1951 et Maria-Esméralda en 1956 étend la fratrie de Baudouin. Son frère Albert se marie avec Paola Ruffo di Calabria en 1959 et ils ont leur premier enfant en avril 1960.

Image publique du roi

Le roi Baudouin apparaît en public comme un jeune homme réservé, triste et solitaire, sans aventure amoureuse connue ; la rumeur lui attribue l’intention d’entrer dans les ordres. Au fil des années, le célibat d’un roi qui vit toujours au domicile paternel devient une affaire d’État. Le cardinal Suenens a raconté que Baudouin en parla avec une religieuse irlandaise, Veronica O’Brien, et que celle-ci, se mettant en recherche d’une possible épouse, trouva une aristocrate espagnole qui accepta de rencontrer le roi. Les rencontres sont tenues secrètes, ce qui explique l’étonnement des Belges lorsqu’ils apprennent par la voix du Premier ministre Gaston Eyskens, en 161 mots prononcés à la radio le 16 septembre 1960 à 12 h 20 et suivi d’un extrait de La Brabançonne, les fiançailles de Baudouin. Les premières photos du couple, lors de la présentation de la jeune femme au château de Ciergnon, montrent des fiancés manifestement amoureux et complices.

Mariage

Le , Baudouin épouse doña Fabiola de Mora y Aragón, troisième fille de don Gonzalo de Mora y Fernández (1887-1957), comte de Mora, marquis de Casa Riera, et de doña Blanca de Aragón y Carrillo de Albornoz (1892-1981), des marquis de Casa Torres, qui devient dès lors la reine Fabiola. Le mariage civil est célébré au palais de Bruxelles et le mariage religieux en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles et est retransmis à la télévision, une première pour un mariage royal en Belgique.

Léopold et Lilian s’installent en janvier 1961 au château d'Argenteuil avec leurs enfants et la famille royale se divise ; Fabiola et sa belle-mère s’entendant mal, Baudouin et son père se brouillent pour des histoires de meubles emportés ou non de Laeken à Argenteuil.

Un an après son mariage, Baudouin choisit de s’éloigner ; il ne rencontrera plus son père ni sa belle-mère qu’en de rares occasions, notamment après le décès de sa grand-mère la reine Élisabeth en 1965.

photo en noir en blanc ; le roi et la reine, chapeautée et munie d’un bouquet de fleurs, sont particulièrement souriants.
La reine accompagnant le roi
lors d’un voyage
en Allemagne, 1971.

Dernières années

En juin 1961, l'annonce que Baudouin et Fabiola attendent un enfant est faite à la presse, lors d'un voyage du couple à Rome, par le pape Jean XXIII — ce qui soulève une polémique dans les journaux belges de gauche ; trois semaines plus tard, il est annoncé par la cour que l'heureux événement ne se produira pas. En , la reine est à nouveau enceinte mais accouche d'un enfant mort-né. Une intervention chirurgicale et deux autres fausses couches ne laissent plus d'espoir de voir naitre un héritier. Aucun héritier ne naît donc de cette union.

Le roi Baudouin investit alors beaucoup dans la formation de son neveu, le prince Philippe, qu’il considère comme son successeur, bien que l’héritier normal du trône soit le prince Albert, son frère.

Du reste, la famille royale est officiellement réduite aux descendants de Léopold III et de la reine Astrid. Ceux issus du second mariage du défunt roi avec Lilian Baels (y compris cette dernière) en sont écartés puisque l’arrêté royal du 2 décembre 1991 dispose que les Princes et Princesses issus de la descendance en ligne directe de S.A.R. le Prince Albert de Belgique seront qualifiés « Princes et Princesses de Belgique » dans les actes publics et privés qui les concernent .

Maladie et mort

En 1991, les médecins affirment que Baudouin souffre de la maladie de Barlow, avec présence de calcifications à la valve mitrale et le roi se fait opérer à cœur ouvert à l’hôpital Broussais à Paris.

Deux ans plus tard, le , le roi meurt d'un arrêt cardiaque lors de vacances dans sa villa de Motril, en Espagne, à l'âge de 62 ans. La princesse Lilian est avertie téléphoniquement, le soir même, du décès de Baudouin par son beau-fils Albert. Lilian, vu l’éloignement qui existe depuis de longues années entre elle et le roi, persuadée que sa présence, ou comme son absence, aux funérailles serait critiquée, décide de ne pas assister à la cérémonie mais de se faire représenter par le prince Alexandre et la princesse Marie-Esméralda.

L'annonce publique de la mort de Baudouin provoque une vague d'émotion populaire en Belgique. Dès le jour de sa mort, des dizaines de milliers de Belges se rassemblent devant le palais royal pour déposer des fleurs et des bougies et rendre hommage au Roi défunt.

La dépouille du roi est ramenée par avion à la base aérienne de Melsbroek dans la nuit du 1er au puis transférée au château de Laeken puis, avec un arrêt à la colonne du Congrès devant la tombe du Soldat inconnu, jusqu’au palais royal de Bruxelles où les autorités puis la population peuvent lui rendre hommage, plusieurs jours durant. L’émotion est grande et les gens campent jour et nuit, les files d’attente pouvant durer 10 heures. En raison des fortes chaleurs, les services de secours doivent intervenir à de nombreuses reprises. Au total, 500 000 Belges sont allés se recueillir au palais royal.

Les funérailles se déroulent le en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles lors d’une célébration de gloire et d'espérance demandée par son épouse, qui y assiste habillée de blanc, couleur de la résurrection et couleur de deuil des reines catholiques. La cérémonie est transmise en direct sur un écran géant installé sur la Grand-Place de Bruxelles et par de nombreuses télévisions du monde. Elle rassemble un grand nombre de chefs d'État du monde entier : de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni à l'empereur Akihito du Japon, en passant par le président français François Mitterrand.

Un second office est célébré pour la famille en l’église Notre-Dame de Laeken avant que le corps ne soit descendu dans la crypte royale pour reposer près des précédents rois et reines belges.

Le deuil national prend fin le , après la prestation de serment constitutionnel par Albert II. Pendant quelques semaines, les Belges se sont trouvés réunis par la disparition d'un homme représentant symbolique de la conscience et de l'identité collectives de la Belgique. En décembre 2005, il est élu au 2e rang du plus Grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF.

Un long règne

La Belgique est une monarchie parlementaire. La Constitution donne au roi le pouvoir de refuser de valider une loi. Le roi ne peut exprimer publiquement d'opinion qu'avec l'accord du gouvernement. Il nomme et révoque les ministres ; même s'il lui faut l'approbation d'au moins un ministre et un vote de confiance du parlement, cela lui permet de jouer un rôle majeur après chaque élection et lors des crises ministérielles. Le roi Baudouin a eu une influence certaine sur les gouvernements qui se sont succédé pendant ses quarante-deux années de règne.

Le roi Baudouin acquiert une expérience supérieure à celle de bien des ministres des gouvernements de compromis qui se succèdent pendant son long règne et dont beaucoup ne resteront ministres que quelques années alors que Baudouin aura régné pendant 42 ans. Ce règne constitue, pour l'État belge, une pierre angulaire qui permet au roi d’avoir de l’ascendant sur ses ministres, voire de leur savonner royalement les oreilles .

Il défend constitutionnellement l'unité de la Belgique, mais ne peut empêcher des querelles entre quatre régions linguistiques et entre trois communautés. Sous son règne, de réforme en réforme de l'État, la Belgique devient un État fédéral.

Sur le plan international, le règne est marqué par la création de la CECA en 1951 et de la Communauté économique européenne en 1957, de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958 et par l'indépendance du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Au-delà des apparences de réserve qu'exige son statut, le roi Baudouin est très soucieux d'entente entre les hommes et les peuples. Ses nombreuses visites officielles à l'étranger, ainsi que les nombreux visiteurs officiels qu'il reçoit durant son règne sont l'occasion pour lui de révéler une hauteur de vue et un talent politique que beaucoup de ses interlocuteurs découvrent avec étonnement et dont ils témoigneront à l'annonce de sa mort.

Le Congo belge

En 1955, accueilli chaleureusement par les populations locales, Baudouin effectue une tournée triomphale au Congo belge, visitant toutes les régions d'une colonie qui est alors à son apogée mais où se manifestent des velléités d'autonomie. En 1959, quatre ans après ce voyage qui n’apporte pas de changement fondamental dans la politique belgo-congolaise, il doit annoncer l'intention du Gouvernement d'accorder l'indépendance au Congo. Le , le monarque assiste à la transmission des pouvoirs à Léopoldville et prononce un discours ressenti sur le plan international comme ignorant des atrocités commises durant la période de la gestion belge et comme glorifiant l'œuvre coloniale belge. Le Premier ministre Patrice Lumumba réplique par un discours, très critique vis-à-vis de la colonisation, qui sera qualifié d'insultant ou venimeux en Belgique et à l'étranger.

Des violences surviennent au Congo, immédiatement après la proclamation de l'indépendance, ainsi qu'une grande incertitude politique et de nombreux troubles. Dans un échange de lettre entre le chef du cabinet du roi et le major Guy Weber, alors chef de l'armée sécessionniste katangaise, Weber annonce que Mobutu et Tshombé neutraliseraient complètement Lumumba, si possible physiquement . D'après Ludo De Witte, recevant la lettre le 26 octobre, le roi rédige un projet de réponse à Tshombé avec la mention « Monsieur le Président », renforçant sa légitimité. Il se dit très sensible (…) aux sentiments d'attachement que vous continuez à éprouver pour la Belgique et sa dynastie . Le brouillon de la lettre comporte, faisant référence à Lumumba, la mention de la politique haineuse d'un seul homme . La lettre envoyée se conclut par l'accord de « plausible deniability » du Roi : C'est ce qui me permet de vous dire ici combien j'apprécie les efforts que vous poursuivez inlassablement en vue d'une politique d'entente entre les divers leaders de l'ancien Congo, telle que vous l'avez définie à plusieurs reprises. Ludo De Witte pense également que Baudouin, ayant conservé l'entourage de son père Léopold III, aurait été fortement influencé par celui-ci, composé de personnalités très déterminées et réactionnaires.

Le premier ministre Patrice Lumumba est assassiné, probablement avec l'aide de services secrets belges et américains. Certains ont vu, dans l’attitude du roi Baudouin dans cette affaire d’assassinat politique, une non-assistance à personne en danger, peu compatible avec le respect de la vie qu’il manifeste comme croyant catholique et qui va l’amener trente ans plus tard à provoquer une crise politique en Belgique lorsqu’il refuse de signer la loi sur l’avortement adoptée par le parlement.

L'impossibilité de régner

Baudouin, connu pour être un catholique profondément croyant, s'oppose au dépôt, en 1971, d'une proposition de loi de dépénalisation de l’avortement, qui échouera. La proposition de loi Lallemand-Michielsen, qui se base notamment sur le livre Abortus pro/contra de l’expert en science éthique Hugo Van den Enden, rencontre ensuite une forte opposition et des pressions de diverses personnalités politiques, comme en a témoigné Roger Lallemand, ainsi que du roi.

En 1990, celui-ci refuse, selon sa conscience, de sanctionner cette loi qui propose la dépénalisation conditionnelle de l'avortement. Le 30 mars, Baudouin écrit au Premier ministre Wilfried Martens : Ces derniers mois, j’ai pu dire à de nombreux responsables politiques ma grande préoccupation concernant le projet de loi relatif à l’interruption de grossesse. […] Ce projet de loi soulève en moi un grave problème de conscience. […] Vous comprendrez donc pourquoi je ne veux pas être associé à cette loi. En signant ce projet de loi et en marquant en ma qualité de troisième branche du pouvoir législatif, mon accord avec ce projet, j’estime que j’assumerais inévitablement une certaine coresponsabilité. Cela, je ne puis le faire pour les motifs exprimés ci-dessus, Le Souverain invite dès lors le gouvernement et le Parlement à trouver une solution juridique qui concilie le droit du Roi de ne pas être forcé d’agir contre sa conscience et la nécessité du bon fonctionnement de la démocratie parlementaire .

Sur la base de l'article 93 de la Constitution, une parade juridique est trouvée : le Conseil des ministres constate que le roi est dans l'impossibilité de régner ce qui permet aux ministres réunis en conseil de sanctionner la loi le . Le 5 avril suivant, le roi est rétabli dans ses fonctions après un vote des Chambres réunies constatant que l'impossibilité de régner a pris fin. Certains Belges, dont Guy Verhofstadt considèrent cette astuce comme inconstitutionnelle puisque la Constitution n'envisage que les cas de maladie du roi, que la Constitution ne donne les pouvoirs du Roi aux ministres qu'en cas de décès de celui-ci, qu’en cas d'impossibilité de régner, c'est aux Chambres réunies de pourvoir à la tutelle et la régence.

Source: Wikipedia ()

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Document créé le 06/06/2020, dernière modification le 04/11/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/bd/histoire-universelle/personnages/baudouin_roi.html

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