Caius Marchéopus dans la série "Astérix"

Légionnaire qui a du chien.

Dure, dure, la vie de légionnaire dans le douloureux voisinage des irréductibles Gaulois! Caius Marchéopus, Julius Pompilius, Gracchus Sextilius et Claudius Quintilius, tous affectés au camp de Petitbonum, en savent quelque chose : leur quotidien est une litanie de baffes et d’humiliations!

Et même si leurs rôles sont mineurs, ils permettent aux auteurs d’Astérix de souligner l’effroi que leur causent nos héros. Ainsi Caius Marchéopus, qui devrait se réjouir d’avoir pu capturer sans douleur un Astérix qui ne demandait qu’à se rendre, appelle à la rescousse le camp tout entier sous l’emprise d’une peur indicible.

Et que dire de l’humiliation endurée par Julius Pompilius, contraint de présenter à son centurion Caius Bonus une brillante patrouille de quatre Romains…tous assommés par «une force supérieure en nombre»… d’un Gaulois! «Et pas bien gros avec ça …». Que peuvent donc les Romains contre une telle adversité? Se terrer dans leur camp fortifié? Même pas!

Gracchus Sextilius et Claudius Quintilius, sentinelles de Petitbonum, ont négligemment laissé Astérix, dissimulé à l’arrière d’un char à bœufs, pénétrer dans l’enceinte du camp. A croire que pour un légionnaire Romain tous les chemins mènent aux baffes Gauloises…

Étymologie

Marchéopus est l’approximation phonétique de marché aux puces, un marché en plein air ne vendant pas d’alimentation et ne proposant à l’origine que de la brocante et de la fripe.